Regarde bien où tu poses tes pattes -- Papillon Gelé

||DÉBUT AU CANYON ÉCARLATE||

Le soleil amorçait sa longue descente au loin. Les pierres du canyon écarlate, rouges vifs en milieu de journée, commençaient à devenir bordeaux avec l'arrivée du crépuscule. D'ici une heure ou deux, cet endroit serait plongé dans une nuit noire et profonde. Il sera alors impossible de voir devant soi. Impossible de savoir si c'était le bon chemin que nous empruntions ou si nous allions droit vers un trou, vers une mort certaine. Mais, pour le moment, il faisait encore assez jour pour se diriger sans soucis.
Griffe de Pluie était perché sur une pierre un peu plus haute que les autres. Il regarda l'astre jaune qui disparaissait doucement. Il marmonnait intérieurement. Où était elle ? Un pelage blanc comme neige dans cette immensité écarlate n'était pas censé être si compliqué à repérer. Pourtant, il ne voyait pas ce qu'il cherchait.
Le jeune guerrier gris était rentré de la chasse, un peu plus tôt. Il avait souhaité aller rendre visite à Papillon Gelé, la guérisseuse. Il la connaissait depuis qu'il était petit. Les deux chats n'avaient qu'une lune d'écart et le félin cendré avait toujours connu la jolie chatte immaculée. Ils étaient très proches et Griffe de Pluie avait souhaité passer du temps avec elle. Au clan, il avait trouvé sa tanière vide. Ne se laissant pas abattre pour autant, il avait interrogé les autres guerriers et quelqu'un l'avait renseigné. Son amie se trouvait au canyon écarlate, pour récupérer des plantes qu'on ne trouvait qu'à cet endroit. Le félin était alors parti. Elle pourrait avoir besoin de lui pour transporter ses trouvailles et , avec la nuit toute proche, il valait mieux qu'elle soit accompagnée pour rentrer jusqu'au camp.
Griffe de Pluie était donc arrivé ici et cherchait la guérisseuse. Son regard allait et venait sur les roches bordeaux, en vain. Il l'avait peut être loupé ? Elle était probablement rentrée en voyant le crépuscule pointer le bout de son nez. Le guerrier cendré s’apprêtait à partir quand il la vit. Le contraste de son pelage de neige sur le paysage écarlate était magnifique. Heureux de l'avoir enfin trouvé, il trottina vers elle. Un peu trop près du bord d'une faille.
« Papillon ! » lança-t-il avec joie.
A peine deux secondes après qu'il ai appelé son amie, sa patte glissa dans le vide. Incapable de se rattraper à quoi que ce soit, le félin glissa et tomba dans la crevasse. Cependant, le clan des Etoiles devait suivre avec attention les faits et gestes du chasseur car celui ci atterrit sur une petite plate forme, environ 5 mètres plus bas. Il se leva doucement. Il avait quelques égratignures, son épaule droite était éraflée mais rien de bien grave. Il se maudit de ne pas avoir fait attention où il posait ses griffes. Il leva la tête vers le haut, sans savoir si Papillon Gelé avait vu sa chute. Griffe de Pluie posa ses pattes sur le bord et soupira avec soulagement quand il se rendit compte qu'il pourrait remonter facilement. Béni. Il était béni !

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Si j'avais cherché toute une après midi ces fichus plants de grande camomille, utile pour traiter la fièvre et les mots de tête, la cueillette était maigre et les deux seuls pied trouvé maigre en feuille allant vers les rocher , pour profiter de cette sortie pour trouver des pissenlits qui aimait se nicher encore les roche fraîches et ombrageuses. Un cris me fit sursauté " Papillon ! " s'écria joyeusement une voix que je connaissait bien avant que mon sursaut se transforme en crise cardiaque, quand mon chère ami, Griffe de Pluie, grand matou cendré dérapa avant de plonger dans le fossé . Je m'approchais vivement la respiration coupé par la peur. Je soupirais de soulagement, que le clan des étoile soit béni, il était sauf car il était tomber plus bas à 4 m environs sur une plate-forme qui si, elle n'avait était là, c'était un cadavre que l'on aurait certainement retrouvé -ou pas vu que la descente n'était pas possible- 30m plus bas. Je dis soulagé mais avec une pointe d'inquiétude dans la voix qui ne s'était dissipé :

" Ca va rien de casser ? J'ai failli faire un arrêt par ta faute tu devrais regarder où tu poses tes coussinets !!"

Je soufflais, ma respiration reprenait un rythme normal et la boule qui me serrait l'estomac d'évapora comme le soleil orangé tombait lui aussi à vitesse plus petite. Je m'assis sur la pierre qui refroidissait quand le soleil arrêtait de la réchauffer et regardais du haut, le félin gris, fixant de mes deux prunelle doré, scintillante et intrigantes le matou que je connaissais bien, depuis l'époque ou je jouais encore dans la pouponnière.

« Ca va rien de casser ? J'ai failli faire un arrêt par ta faute tu devrais regarder où tu poses tes coussinets !! »

Le guerrier cendré sourit en entendant la voix de la guérisseuse. Donc, elle l'avait vue... En même temps, comment aurait elle pu louper ça ? Il l'avait appelé quelques secondes avant qu'il ne tombe. Juste le temps pour elle de se retourner et de le regarder chuter dans le précipice. Elle tenait l'histoire du siècle avec ce qu'il venait de se passer. Il leva les yeux vers le haut et observa quelques instants le ciel du crépuscule. Il allait faire nuit, il ne devait pas trainer. Il remercia ses ancêtres dans sa tête. Le clan des Etoiles l'avait vraiment sauvé. Sur ces pensées positives, le félin se décida enfin à rejoindre la jolie chatte blanche.

Avec agilité, et une extrême attention cette fois ci, Griffe de Pluie commença à escalader le bord du gouffre pour remonter. Il prit son temps, calculant chacun de ses pas, vérifiant toute les secondes qu'il ne prenait aucun risque. Il devait en demander beaucoup à ses muscles pour grimper sur ses rochers. Au bout de quelques minutes, qui lui parurent vraiment longues, il arriva en haut. Il se coucha près de son amie, sur le sol frais et dur, pour reprendre son souffle. Son épaule droite le faisait souffrir. Elle était bien éraflée. Avec quelques plantes dont Papillon Gelée avait le secret et un peu de temps, bientôt on ne verrait plus rien. Cette vilaine blessure ne serait plus qu'un sauvenir et cette mauvaise chute, une anecdote à raconter. Le chat gris se releva doucement et plongea son regard dans celui de Papillon Gelé. Il lui sourit avec gentillesse.
« Désolé... » dit il. « J'étais content de te trouver enfin ! Ca fait des heures que je te cherche. Je voulais juste te voir. Pour parler. Entre mes patrouilles, la chasse et toi tes patients et ta recherche active de plante, on ne s'est pas vu depuis au moins deux semaines ! »

Deux semaines. Cela pouvait paraître court pour certain. Mais pas pour Griffe de Pluie. Il avait grandi avec la jeune guérisseuse. Plus jeune, il lui parlait tous les jours, jouait avec elle tous les jours. Il se réveillait et s'endormait en regardant son pelage blanc. Même maintenant qu'ils étaient plus grand, le félin ne voulait pas perdre ce lien d'amitié. C'était très précieux pour lui. Et il espérait que cela l'était autant pour elle.

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« Désolé... J'étais content de te trouver enfin ! Ca fait des heures que je te cherche. Je voulais juste te voir. Pour parler. Entre mes patrouilles, la chasse et toi tes patients et ta recherche active de plante, on ne s'est pas vu depuis au moins deux semaines ! »
dit-il après être remonter -cette fois ci avec précaution-. je le regardais attentivement quand il fut plus près, son épaule était blessé, une vilaine érafflure, je m'approchais de lui à petit pas rapide et passa sur sa plaie, ma langue rose et rugeuse dessus avant de déclarer :

"Viens, nous rentrons, il va faire nuit et puis il faut que je soigne ça. Au moins on aura le temps de discuter maintenant que tu as un prétexte",

dis-je avec cet humour ironique qui était courrant chez moi et un clin d'oeil amical. Je lui donnais, de mon museau un petit coup sur l'autre épaule et fit demi tour en lançant dans l'espace :

" Tu viens !"

Maintenant le ciel était bleu-gris et s'était foncé et haut dans le ciel était apparut la lune, en forme de croissant, encore blafarde et peu visible, quant en même temps se noyait dans le fin fond du vaste horizon la lumière douce orangé et pâle du jour. Je tournais les talonts et fit quelques pas avant de lancer un regard furtif derrière moi avant de continuer mon camarade sur les tallons, j'avançait doucement, pour ne pas le brusquer après sa chute mais je préférais demander pour être sûr.

" Ca va aller avec ton épaule ? " M'enquis-je.

Papillon Gelé lécha doucement la plaie de Griffe de Pluie. Ce dernier eu légèrement mal mais il ne se plaignit pas et ne laissa rien apparaître sur son visage. A quoi bon râler ? Ou montrer ? Pour lui, ces deux choses étaient exactement pareil. C'était totalement inutile d'étaler ses problèmes ou de faire comprendre que l'on en avait. Pourquoi le faire ? Pour que les autres gens vous regardent avec leurs yeux remplis de compassion ? Qu'ils vous disent 'mon pauvre minou' ? Hum. Ce n'était pas dans le tempérament du guerrier. Il n'était pas faible ainsi. On l'avait trop plains quand il était petit et il ne voulait plus de ça. Jamais. Il fallait être fort dans la vie pour surmonter les obstacles, pour continuer à avancer quand tout est plongé dans la pénombre, pour continuer à vivre quand tout semble mort. C'était un art à apprendre, beaucoup plus constructif et utile que de se lamenter sur son sort en attendant que les choses se fassent d'elles mêmes. Voilà comment le chat gris voyait les choses : bats toi.

"Viens, nous rentrons, il va faire nuit et puis il faut que je soigne ça. Au moins on aura le temps de discuter maintenant que tu as un prétexte"

Le félin cendré sourit à la pique de son amie. Il avait l'habitude de ses phrases ironiques. Il prenait cela comme une marque d'affection. Malgré les pensées qu'il avait eu plus tôt, il n'était pas solitaire. Il aimait avoir des amis, des vrais, sur qui il pouvait toujours compter. Il fallait combattre pour vivre, c'était une réalité et il le savait. Mais il n'avait jamais pensé, oh jamais, qu'il fallait combattre seul. C'est bien plus efficace et bien plus beau de le faire à plusieurs. La guérisseuse blanche lui donna un coup de museau, comme si elle avait lu dans ses pensées. Le jeune mâle lui rendit son geste de gentillesse en lui léchant l'oreille, comme il adorait le faire, depuis qu'il était plus grand qu'elle. Elle avait raison. Ils devaient rentrer. Pour soigner sa blessure, effectivement, et parce qu'une fois la nuit tombée, ils auraient encore plus de risques de se blesser l'un comme l'autre. Beaucoup de menaces se levaient quand le soleil partait se coucher. Avant de s'en aller, le chat observa quelques courtes secondes le gouffre dans lequel il était tombé. Il ne ferait plus une telle erreur. La précipitation était vraiment un comportement à bannir dans cet endroit.

« Tu viens ! »

Griffe de Pluie hocha la tête en silence et avança derrière son amie. Il comprenait son empressement. Il le ressentait aussi. Les promenades nocturnes ne sont pas toujours bonnes, surtout avec une épaule blessée. Si les deux compères se faisaient attaquer, ce serait Papillon Gelé qui serait alors obligé d'assurer leur défense, et donc leur survie à tout les deux. Et vu sa fonction, le combat, ce n'était sûrement pas sa spécialité.

" Ca va aller avec ton épaule ? "

Le guerrier rassura immédiatement la guérisseuse.

« Oui, ne t'en fais pas. C'est juste un peu abîmé » dit il avec douceur

Pour prouver qu'il allait bien, il rattrapa la femelle pour marcher à sa hauteur. Il avait un peu mal quand il s'appuyait de trop sur sa patte droite mais ce n'était rien de bien important. Il n'y pensait que très peu, son esprit étant largement plus concentré sur le chemin, devenu sombre. La lune éclairait, heureusement, la forêt, permettant au félin de se repérer dans ce fouillis de verdure et de se diriger vers le camp du clan des Nuages.

||DÉPLACÉ : SUITE DANS LA TANIERE DU GUÉRISSEUR||

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Il faisait bien nuit quand les deux compagnons passèrent l'entrée de leur camp. Il était vraiment temps qu'ils arrivent, passer la nuit dehors n'aurait pas été très judicieux, ni très sécurisé. La température avait quelque peu diminué avec la descente et la disparition du soleil. La nature semblait tellement plus mystérieuse, étrange, quand il y faisait sombre. Les personnes peureuses entendaient des bruits inquiétants, qui les effrayaient. Celles avec un tempérament plus aventureux et plus courageux, voyaient dans les ténèbres des défis, des obstacles, des dangers qui les attiraient grandement. Deux être pouvaient avoir une vision et une impression si différente de chaque chose, si simple soit elle. C'est un peu cela qui nous définit : comment nous voyons et interprétons chaque petit événement. Griffe de Pluie par exemple, n'était pas très rassuré quand après le crépuscule. Il préférait de loin le jour, beaucoup plus rassurant et moins annonciateur de dangers. Ce qui, au final, n'était pas forcément vrai. En pleine journée, les chiens, les Bipèdes, les sangliers étaient de sortie. Et ils représentaient un véritable risque pour chacun. Alors, quelle situation est la plus dangereuse ? Celle qui semble l'être ou non ?
Mais ici, dans le repaire des Nuageux, aucun péril à l'horizon. Ils y étaient tous en sécurité. Normalement. Les deux amis se dirigèrent vers la tanière de Papillon Gelé. Le guerrier gris aimait l'ambiance qui régnait dans ce petit nid. L'odeur des plantes, le calme... Après une bataille, pourtant, on pouvait assister à une transformation : il y avait des chats, et du sang, partout. Le silence n'était plus le maître, il était écrasé par les gémissements des blessés. C'était dur à voir et à supporter. Mais la patience et la capacité à faire face à des accidents rudes étaient des qualités qu'un guérisseur possédait. Et la jeune chatte blanche les avait. Elle faisait très bien son travail. D'ailleurs, elle commença à exercer son art sur son ami cendré pour soigner son épaule. Le félin l'observa avec attention choisir ses feuilles, les mâcher avec attention, puis appliquer la bouillie obtenue avec soin sur la blessure.
« Et voilà ! Maintenant, un peu de repos physique et tout est bon, il ne faudra pas rouvrir. Ce n'est pas très grave mais bon »
Griffe de Pluie sourit à la jeune guérisseuse quand elle lui annonça son pronostic avec une pointe de joie dans la voix.
« Alors quoi de neuf ? »
Enfin, ils allaient pouvoir papoter un peu. Avec toutes les patrouilles, les parties de chasse, le guerrier n'avait pas eu le temps de passer. Et quand il avait enfin l'occasion de voir son amie, il tombait dans un ravin ! Le destin était parfois vraiment étrange... En tout cas, le matou avait beaucoup de choses à lui raconter et il ne savait plus par où commencer. Les patrouilles tendues ? Les longues journées de chasses qui n'en finissaient pas ? Ses récentes rencontres ? Après quelques courtes secondes de réflexion, il se lança :
« Et bien... Je passe beaucoup de temps en patrouille et à la chasse ces temps ci ! C'est pour ça que je n'ai pas pu passer... Désolé ! J'ai découvert une grotte qui brille de mille feux avec Nuage Esseulé et Sucre d'Orge ! Je t'amènerais, c'est très beau. Ensuite... Je m'inquiète un peu pour Petit Venin et Petite Pêche qui s'isolent beaucoup. Ils n'ont pas vécu des choses faciles. Et toi chère guérisseuse ? »

Il avait fait un bon concentré de tout ce qui avait été marquant ces derniers jours. La caverne aux milles cristaux l'avaient beaucoup marqué. Il avait envie de partager cela avec tout les gens qu'il croisait, leur montrer et voir leurs yeux émerveillés devant cette beauté à couper le souffle. Griffe de Pluie aimait partager ses joies avec les autres, mais il pouvait devenir un peu trop insistant avec ça.

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« Et bien... Je passe beaucoup de temps en patrouille et à la chasse ces temps ci ! C'est pour ça que je n'ai pas pu passer... Désolé ! J'ai découvert une grotte qui brille de mille feux avec Nuage Esseulé et Sucre d'Orge ! Je t'amènerais, c'est très beau. Ensuite... Je m'inquiète un peu pour Petit Venin et Petite Pêche qui s'isolent beaucoup. Ils n'ont pas vécu des choses faciles. Et toi chère guérisseuse ? »

Je m'étais allongée, ventre à terre, les pattes avant allongées et la tête allongée sur ses dernières. Je l'écoutais attentivement toutefois en gardant un oeil sur mes autres patients. Je lui répondis :

" Et bien je suis également victime de la routine, je vais chercher des plantes, les tris, les ranges, soigne les petits et les gros bobos, vais aux assemblées : de clans et de guèrisseur, etc etc... Evidement j'ai des préférences dans ses activités... Ah ! Si tu savais ce que j'ai hâte d'avoir un apprenti ! "

Je marquais une pause ponctué d'un petit sourire et d'un ronronnement amicale suivit des paroles qui sortir de ma gueule :

" Sinon pour Petit Venin et Petite Pêche je vais voir ce que je peux faire, je suis aussi là pour m'occuper des membres du clan et les réconforter. "

Mon sourire n'avait pas quitté mes lèvres mais il était maintenant plus anxieux. Je me levais et m'étirais avant de pêcher sur le côté de la tanière, dans ma réserve de mousse, une petite boulette du végétal et de sortir avant de revenir, cette dernière imbibée d'eau et moi désaltérée. Je la dépause devant un patient qui était victime de vilaines migraines sans doute causée par la chaleur de l'été et puis je fis le même voyage, avec le même paquet, je donnais cette fois-ci l'eau à Griffe de Pluie et me réinstalla en face du guerrier gris et m'excusa pour ma bref abscence.

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" Et bien je suis également victime de la routine, je vais chercher des plantes, les tris, les ranges, soigne les petits et les gros bobos, vais aux assemblées : de clans et de guèrisseur, etc etc... Evidement j'ai des préférences dans ses activités... Ah ! Si tu savais ce que j'ai hâte d'avoir un apprenti ! "

J'avais écouté avec une grande attention les paroles de mon amie. Et je fus marqué par plusieurs éléments. La routine tout d'abord. Elle était partout, c'était à croire qu'elle attaquait tout le monde. Existait il quelqu'un ici qui ne subissait pas le train train quotidien, quelqu'un dont la vie change tout les jours ? A moins d'être solitaire et un grand voyageur en plus, il ne me semblait pas que ce soit possible. Bien sur, il y a toujours de grandes nouvelles qui changent énormément votre vie, mais même la nouveauté finit par nous donner des habitudes quotidiennes. Le second mot qui me fit réfléchir fut assemblée. Ces réunions des quatre clans qui permettent de rencontrer d'autres chats, de se faire un avis propre sur les félins qui se trouvaient au delà de nos frontières. Je n'y étais pas beaucoup allé mais l'occasion se présenterait sûrement à nouveau. Puis, vint la guérisseuse évoqua le désir d'avoir un apprenti. Je comprenais ce qu'elle ressentais. Au tout début, quand j'avais été nommé guerrier, le souhait d'être mentor n'était pas présent. Je voulais profiter de mon nouveau statut, partir en patrouille ou aller chasser là où bon me semblait. Mais, au fur et à mesure, le fait de vouloir devenir mentor apparaissait de plus en plus en moi. Je le sentais comme une petite flamme, frémir de temps en temps, mais surtout se répandre comme un feu de forêt. Il est légitime de vouloir transmettre ce que l'on nous a appris. De donner le savoir, notre vision de la vie, d'accompagner un enfant sur le chemin.

Papillon Gelé ronronna doucement. Je lui souris. Il était évident qu'elle serait géniale avec un apprenti. Cela viendrait sûrement très vite maintenant. Quelque part dans la pouponnière, sans aucun doute, un petit chaton se destinait aux plantes et aux soins de son prochain. Il rencontrerait alors le destin de la chatte blanche.

" Sinon pour Petit Venin et Petite Pêche je vais voir ce que je peux faire, je suis aussi là pour m'occuper des membres du clan et les réconforter. "

J'étais ravi de ce qu'elle venait de dire. Il était effectivement nécessaire de faire attention aux jeunes du clan. Les laisser dans le déni ou dans l'ombre ne serait pas la bonne solution. Mon amie se leva soudain pour attraper une petite boulette. J'observais chacun de ses mouvements. Elle donna la boule à un des autres félins présents dans la tanière. Elle avait du travail, aucun doute là dessus. Je reçu de sa part le même paquet que l'autre chat. C'était pour boire. Ce que je fis immédiatement. Il faisait très chaud en cette saison et la déshydratation était un ennemi vicieux et sans remords, qui frappait n'importe qui et n'importe quand. Ne souhaitant pas garder le silence plus longtemps, je pris la parole :

« Je suis sur que tu ne vas pas tarder à avoir un apprenti. Et tu le formeras très bien » dis je avec gentillesse. « Et merci de te soucier aussi des chatons. Tu as eu des rassemblements de guérisseurs dernièrement ? »

J'avais été poussé par la curiosité pour poser la dernière question. Ce n'était pas dans un but malsain, au contraire. Je voulais seulement en savoir plus. Apprendre était un élément important dans une vie. La connaissance guide nos choix, nos envies et nos peurs. Celui qui ne sait pas, se jette dans le danger et le subit, sans même comprendre ce qui lui arrive. L'autre qui sait, repère les périls et les évite habilement. Je ne voyais pas les guérisseurs comme un risque, bien sur que non. Cependant, ils possédaient de grands savoirs, connaissaient les poisons, les remèdes. Et, plus encore, le clan des Étoiles s'adressaient à eux.

(J'ai tenté le "je" :D)

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Bavardage Amical

« Je suis sur que tu ne vas pas tarder à avoir un apprenti. Et tu le formeras très bien » dis il avec gentillesse Après avoir absorbé en un clin d'oeil toute l'eau rassemblée dans la boulette de mousse verdoyante. « Et merci de te soucier aussi des chatons. Tu as eu des rassemblements de guérisseurs dernièrement ? »

Je lui souris, la tête appuyée sur le sol, lasse et fatiguée par la chaleur ambiante et le temps lourd, ma position déformait alors mon museau ce qui devait alors donner une grimace plus qu'un sourire. Mais à vrais dire je m'en contrefichais vu la fatigue qui m'accablait, cause de nuit difficile, quand la température m'empêchait de me détendre et que les patients me réveillaient. Me rendant compte alors que je le faisais attendre pour la réponse je lui dis, d'une voix distraite, sans pourtant être désintéressée de la conversation :

« Oui, elles ont lieux à chaque demies-lunes. »

Papillon Gelé semblait exténuée. Son visage reflétait sa fatigue, son épuisement. Il suffisait de regarder autour de nous pour comprendre pourquoi. Je n'avais nullement besoin d'un dessin. Beaucoup de monde se reposait dans l'antre, certains à cause de vilaines blessures, d'autres à cause de problème plus mineurs. Mais peut importe la gravité de l'événement pour lequel ils étaient ici, tous représentaient une somme de travail considérable pour la guérisseuse. Identifier le mal, donner les premiers soins, trouver les plantes nécessaires au traitement, les administrer, continuer la surveillance. Tout cela, combiné à la chaleur écrasante était à l'origine de la faiblesse de mon amie. Conscient de son état, je lui adressais un petit sourire, en guise d'encouragement. Elle n'avait pas choisie une voie simple et facile, mais si elle était là aujourd'hui, c'était par passion. Ce dernier élément faisait d'elle une excellente soignante. J'étais curieux de savoir si elle réussissait encore à apprendre de nouvelles choses, si elle échangeait avec ses équivalents des autres clans.

« Oui, elles ont lieux à chaque demies-lunes. »

J'étais assez surpris. Ces rassemblements étaient vraiment très rapprochés. A coup sur, ils devaient être très enrichissants. Si ils avaient lieu si souvent, c'est qu'un grand nombre de connaissances devaient être échangées, critiquées, mises à jour ou même remises à jour. Ma curiosité était totalement éveillée maintenant. Mes pupilles devaient sans doute briller de l'éclat de l'attention. Je voulais questionner Papillon Gelé. Ma seule crainte était que cette dernière n'ai pas le droit de me répondre. Il n'y avait qu'une seule façon d'en être sur : se jeter à l'eau.

« Et... De quoi parlez vous entre guérisseurs ? Échangez vous des techniques de soins ? Parlez vous des nouvelles plantes que chacun de vous à découvert ? » demandai je avec un grand intérêt.

J'avais conscience que cela faisait beaucoup de questions d'un coup mais mon envie de savoir ne pouvait pas être refoulé aussi facilement. Auparavant, quand je me nommais encore Nuage de Pluie, je voulais tout savoir. Quelles sont les meilleures techniques de chasse ? Comment, en combat, neutraliser et non pas tuer ? De quelles façons éviter la bataille ? Que fait il faire pour mener une vie juste et bonne ? Beaucoup de questionnement me tourmentaient petit, certains auxquels on pouvait répondre, d'autres qui possédaient plus d'une explications. Aujourd'hui encore, certains problèmes de l'existence me troublaient au plus profond de moi même et me laissait impuissant.

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« Et... De quoi parlez vous entre guérisseurs ? Échangez vous des techniques de soins ? Parlez vous des nouvelles plantes que chacun de vous à découvert ? » demanda-t-il avec un grand intérêt.

Je lui répondis que l'on se rassemblait tous à la pierre de lune que certes nous bavardions, de notre travail mais aussi des clans et d'autres choses amicalement . J'ajoutais évidement que bien que nous discutions un peu, nous nous retrouvions là bas principalement pour échanger des rêves avec le clan des Etoiles. Après ça j'avais longuement baillé, quand on dit que cela est contagieux il ne fallut pas une trentaine de seconde pour que le patient le plus près, un jeune novice au pelage banc, fasse de même. Quand me tête sortit d'entre mes pattes pour cela elle s'y ré-enfouie de suite après. C'est alors que mon ventre gargouilla -charmant-, j'avais fin. A vrais dire je n'avais pas mangé depuis hier midi, pourtant le gibier ne manquait pas, c'était juste un manque de temps. Je ne puis m'empêcher de sortir " J'ai faim." Je m'empressais de rajouter " Et toi tu veux un peu de gibier ? En tout cas je me déplace donc ne dis rien pour ma commodité."

Elle se mit à parler, m'expliquant le but de leurs rassemblements. J'arborais un air passionné, buvant ses paroles. Comment ne pas être intéressé par un sujet que l'on ne connaît pas ? L'inconnu a un pouvoir d'attraction fascinant. J'appris donc que les guérisseurs se rejoignaient à la pierre de lune et qu'effectivement, ils parlaient de leur travail. Des clans également. Ces chats là avaient une place capitale dans un clan : ils soignaient les maux, remettaient les guerriers sur pattes, prenaient soin des anciens. Sans eux, rien ne fonctionnerait. Nous serions tous condamnés à mourir de maladies ou d'infections de nos blessures. La vilaine éraflure que j'avais à l'épaule par exemple. Sans l'intervention de mon amie, qui sait comment elle aurait évoluée ? Peut être qu'elle aurait disparue d'elle même mais peut être serait elle devenue jaune et boursouflée ? Avec les soins que j'avais reçu, je savais que tout irait bien. Les guérisseurs étaient donc indispensables. Ils avaient de si bonnes relations entre eux, tellement pacifistes. Ils étaient contre la violence, pour la plupart, cependant, sans eux, aucun groupe ne gagnerait la bataille. C'était un drôle de paradoxe que mes pensées venaient de dévoiler ici. Papillon Gelé m'évoqua ensuite les rêves du clan des Étoiles. Encore quelque chose qui m'intriguait au plus haut point. Pour ma part, je n'avais jamais été en contact avec nos ancêtres. Est ce qu'ils m'observaient ? Savaient ils des choses de mon destin ? J'aurais voulu demander à la guérisseuse si elle avait déjà eu des visions sur moi mais un sentiment particulier m'en empêcha. Je n'étais pas certain de vouloir connaître mon avenir. Pas certain du tout même. La connaissance était un élément important de mon existence mais sur ce coup là, l'ignorance me plaisait bien plus.
Mon amie bailla longuement et transmis sa fatigue à un jeune apprenti près d'elle. Son ventre émis de lourds grognements de faim. Elle n'avait pas du manger depuis quelque temps vu les sons que j'entendais. Cela me rappelait que j'avais l'estomac vide également. Je chassais souvent mais manger, c'était autre chose. Ce n'est pas parce que l'on traque la bête, que l'on sent son odeur, que l'on plante ses crocs dans sa chair et qu'on la tue que, forcément, on la mange. Il y avait un gouffre entre les deux.

" J'ai faim. Et toi tu veux un peu de gibier ? En tout cas je me déplace donc ne dis rien pour ma commodité."

Je levai les yeux vers elle, en hochant doucement la tête.

« Avec plaisir. Une souris devrait suffire. » Puis j'ajoutais avec malice « Je garde tes patients ! »

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« Avec plaisir. Une souris devrait suffire. » Puis j'ajoutais avec malice « Je garde tes patients ! »

C'est avec un sourire complice que je répondit à ses paroles avant de me détourner vers la sortie en quête de la précieuse nouriture que je n'avait pas tant désirée depuis des lustre il me semblait. Au dehors il fesait à présent presque nuit seul un min ce fil lumineux teinté de rose apparaissait à l'horizon. Sur la pile de gibier je pris la souris demandé par mon camarade et un petit lapin pour moi, cela fesait beaucoup mais j'avais très faim, je m'étais privé hier et on avait des proies à perte de vue ! Si seulement une à deux minutes s'étaient écoulé entre la sortie de ma tanière et le moment où j'y retournais, en ce lape de temps toute lumières solaire avait sombré et ne restait alors plus qu'un ciel bleu-gris et sombre dans lequel palpitaient les ailes de milles petite chauves souris qui s'étaient mise en chasse, traquant papillon nocturne, passant par les moucheron, finissant par les moustiques. Je retournait dans mon antre. Bien que la visibilité est baissée, nous n'en restions des animaux semi-nocture, nos yeux était adaptés et si les détails noous échapaient, il était simple de se déplacer. Je déposais la petite bête devant mon ami et me réinstalla avant d'attaquer sans plus attandre on camarade à longue oreilles. J'avais alors mangé la moitié de mon repas que ma fin s'étais un peu attènuée, la me veint le courrage de stopper momentanément la décente collossale de nouriture vers mon estomac afin de prononcer à voix basse ( pour ne pas réveiller mes pascients ) quelques mots:

" Si tu veux tu n'auras qu'a passer en fin de journée, on pourra discuter et je t'apprendrais les remèdes les plus utiles, c'est toujours pratique, toi tu me feras revoir le combat et les bases de la chasse, n'oublions pas que je dois savoir tout ça en cas de force majeur ! " *Je ponctuais le tout d'un clin d'oeil que, malgrès l'obscurité il avait du distingué vu la faible distence qui nous séparait.*

Je disais revoir car même en temps que soigneurs on nous inculper les bases de la survie et que dans mon apprentissage j'avais aussi fait des bétises, je cite: Aller faire mumuse à la frontière avec les apprentis de l'Herbe et même vers la fin de mes "études" avoir un relation sentimentale, mais je l'avais vite rabourée par principe... sans doute qu'un vrai amour se serait passé différament ?

J'observai mon amie s'éloigner vers la pile de gibier jusqu'à ce que je ne puisse plus la voir dans la pénombre. La nuit tombante m'était totalement sortie de l'esprit. Maintenant que j'y pensais, je sentais clairement la fatigue s'emparer peu à peu de mes membres et semer le brouillard dans ma tête. Les journées étaient longues pour un chat sauvage. Survivre seul était compliqué et demandait de sacrés efforts. Contribuer à la survie d'un groupe était différent, certes, mais tout aussi exténuant. Selon moi, pourtant, la vie en collectivité était bien plus enrichissante que l'existence solitaire. J'accordai une grande importance à mes confrères et à mon entente avec chacun d'eux. Connaître leurs anecdotes, passer du temps avec eux, demander conseil aux plus anciens et plus aguerris, donner de son temps aux jeunes. Dans un clan, il est toujours possible de trouver de la compagnie, que ce soit pour bavarder ou pour trouver du soutien lors d'une époque plus sombre. Les différences de chacun représentaient la richesse de tous.
Quand Papillon Gelé réapparut devant moi, il faisait totalement noir. Pas vraiment handicapant pour un félin. Je me saisis de la souris qu'elle posa près de mes pattes avant tout en regardant son lapin dodu. La connaissant plutôt bien, elle devait vraiment mourir de faim. Sachant aussi la bonne dose de gibier qu'il y avait au camp, elle pouvait largement se le permettre. Pourquoi ne l'avais je pas fais également ? Réponse simple : j'aimais beaucoup le goût des rongeurs. Mes crocs déchirèrent la chair du petit animal mort et mon palais se délecta de la viande. Manger faisait vraiment un bien fou ! Se nourrir était un besoin fondamental, guidé par notre instinct de survie et qu'il était très difficile de nier. On le faisait tous. Pour vivre, premièrement. Mais ce n'était pas la seule et unique raison. Comment nier la gourmandise ? Se remplir l'estomac était une façon si simple de se faire plaisir, de recevoir un peu de douceur. Se sustenter est un devoir, mais c'est aussi une source de réjouissance inouïe.

" Si tu veux tu n'auras qu'a passer en fin de journée, on pourra discuter et je t'apprendrais les remèdes les plus utiles, c'est toujours pratique, toi tu me feras revoir le combat et les bases de la chasse, n'oublions pas que je dois savoir tout ça en cas de force majeur ! "

Je vis et appréciai son clin d’œil, ainsi que sa proposition. Effectivement, apprendre quelques remèdes serait une bonne chose. Lui montrer quelques techniques de défenses ne serait pas mal non plus. J'étais totalement pour le partage des connaissances.

« J'en serais ravi ! » lançai je avec enthousiasme. « De cette façon, je pourrais me soigner tout seul la prochaine fois que je tomberai d'une falaise ! »

Je lui offris un petit clin d’œil aussi. Une chute pareil, j'allais pouvoir faire des blagues dessus pendant des années encore !

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« Mieux vaut regarder où l'on pose les pattes ! »
Effectivement. Surtout au crépuscule, quand le soleil commence à disparaître et que l'on sait très bien qu'on est près d'un gouffre. Je m'étais laissé emporter par ma joie de revoir mon amie et en avait oublier les règles de prudence. Il en faut peu pour zapper l'attention. Je ne me trahirais plus moi même ainsi. Être dans une situation de danger est désagréable. Lorsque cela advient à cause de soi, c'est encore pire. La mort m'avait effleuré aujourd'hui et pour une raison inconnue, elle ne m'avait pas prise. Le hasard y était il pour quelque chose ? Ou alors était ce le clan des Étoiles qui avait décidé de me sauver ? On pouvait encore voir naître une troisième hypothèse : tout cela était écrit et mon destin était de tomber et de survivre. Un petit coup de queue blanche dans le nez me sortit de mes pensées. Je ne m'inquiétais pas plus que ça du fait d'être souvent perdu dans mon propre esprit. C'était une manie habituelle, depuis toujours, et les gens du clan était habitué. J'étais attentif quand on s'adressait à moi, je parlais toujours avec intérêt mais dès qu'un moment de silence faisait surface, mes idées et mes questions surgissaient. Mauvaise ou bonne chose ? Je l'ignorais. J'aimais réfléchir et je ne comptais pas arrêter.
« Je reviens »
Je hochai la tête. Papillon Gelé s'en alla au fond de son antre pour vaquer à ses obligations. Elle réhydrata ses patients. Il fallait absolument que je me souvienne de cette technique de petite boule de mousse pour transporter de l'eau. C'était sûrement très utile. On pouvait très bien imaginer être perdu avec un compagnon, que celui ci se blesse et qu'il ne puisse plus bouger. Ainsi, on pourrait le faire boire, humidifier ses blessures, et lui permettre de tenir le coup un peu plus longtemps. Bien d'autres scénarios étaient possible mais celui ci fut le premier à s'imposer à mon esprit. Quand la guérisseuse se réinstalla face à moi, elle continua à manger son lapin blanc. J'étais content de la voir savourer son repas ainsi. Elle méritait un peu de repos et de plaisir avec tout son travail.
« Hier, on est allé du côté de la frontière avec Étoile Éphémère et devine qui on a croisé ? Danse Funèbre qui est d'ailleurs maintenant Étoile Funèbre. Elle a tout ce qu'il faut pour être chef mais son caractère risque d'attirer des problèmes »
Je ne savais pas vraiment qui elle était. De vue, et encore. J'avais cependant entendu parler d'elle, comme tout le monde dans les clans à mon avis. D'abord son nom. Danse Funèbre. J'étais comme hypnotisé par cette appellation si étrange, si mystérieuse. Étoile Encrée était donc décédée. Je l'avais déjà vue aux assemblées. J’espérais que la nouvelle chef des Marais ne ferait pas trop de dégâts, surtout si son caractère était aussi fort que ce que sous entendait mon amie.

« Je ne la connais pas vraiment. Au final, je ne connais pas grand monde des autres clans. Et eux ne doivent pas me connaître non plus. » dis je avec une voix pensive. « Je n'arrive pas à savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose. »

Invité **Invité**

Je lui répondis au tac." Ce n'est ni bon ni mauvais, c'est une chose qui peu être des deux car contrairement à moi tu peux être amené à te battre contre les chats des autres clans, ce qui peu être dur si ce sont tes amis, et d'un autre côté des relations amicales sont à favoriser. "Je m’étalais par la suite de tout mon long sur la litière maintenant tiède, de tout mon long, noyant les derniers mot dans la fatigue et un bâillement paresseux avant de déclarer les yeux mi-clos en articulant peu : " Et si l'on dormais maintenant sinon la journée de demain risque d'être longue. " Je ne cherchais pas à pousser la réflexion sur la phrase que je lui avait sortie, je l'avait dite, c'était véridique et j'étais trop crevée pour philosopher en plus je n'étais pas réellement concernée ma raiponce ne pouvais être précise vu que ce n'étais pas du vécu, je ne pouvais donc me forger une véritable opinion. Je m'étire et réussi finalement à me redresser pour donner un coup de langue affectueux sur l'oreille droite de mon ami. Après ça j me réinstallais, cette fois j'étais plus proche de lui et ma fourrure se collait limite à la sienne, comme dans la pouponnière durant mes deux lune à l'époque ou j'étais terrifier par les blaireaux et qu'il dormait près de moi en disant qu'il me protégerait, un peu comme un grand frère. En fait à cette époque avant de choisir ma voix je l'imaginais dans le futur être mon compagnon, j'étais très attachée à lui. Je chassais vite ses souvenir qui affolèrent mon esprit et me stressèrent et articula à voix basse " Bonne nuit..." Je fermais alors les yeux, pas une pensée me pris l'esprit et c'est dans un sommeil sans rêve, sans torture mental, parfaitement reposant, que je plongeais alors. C'était le vide, le noir parfait.

Spoiler:

" Ce n'est ni bon ni mauvais, c'est une chose qui peu être des deux car contrairement à moi tu peux être amené à te battre contre les chats des autres clans, ce qui peu être dur si ce sont tes amis, et d'un autre côté des relations amicales sont à favoriser. "

Son point de vue était certainement celui qui se rapprochait le plus de la vérité. Si les relations dérapaient entre les clans, que la situation devenait ingérable, le combat serait une issue qui serait certainement employée. Et comment se battre contre un ami ? De quelle façon justifier ce fait ? Je me sentirais déchiré entre mon amitié envers cet individu et ma loyauté envers mon clan. Impossible de savoir ce que je choisirais sans vivre cette condition. Ce que je ne souhaitais pour rien au monde. Rien que l'idée que cela puisse arriver un jour me glaçai le sang. Pourtant, la seconde partie de la phrase de la guérisseuse n'était pas fausse non plus. Avoir des gens proche de soi est bénéfique, rassurant et bien plus joyeux. Au final, je me dis qu'il était mieux de ne pas avoir d'avis sur la question et de se laisser porter, voir ce qui arriverait de ce côté là. Lâcher prise parfois, c'est le mieux à faire. Surtout quand la situation est trop compliquée et qu'aucune réponse ne peut être donner.

" Et si l'on dormais maintenant sinon la journée de demain risque d'être longue. "

Mon amie semblait fatiguée et il été vrai que dormir ne nous ferait aucun mal, ni à l'un, ni à l'autre. Demain, je devais patrouiller. Et j'imaginais bien qu'elle avait sûrement une tonne de plantes à trouver, de chats à soigner et d'autres choses dont je ne connaissais même pas l'existence à faire. Elle approcha la tête et me donna un coup de langue affectueux à l'oreille. Je lui rendis son attention, mais sur le bout de son nez. J'observai la chatte blanche s'installer près de moi. Aucun autre guerrier ne m'attendait, je pouvais passer la nuit ici sans problème. Si quelqu'un me cherchait et ne me trouvait pas dans ma tanière habituelle, il saurait sans doute qu'il pourrait me trouver auprès de Papillon Gelé. Tout le monde nous avait vu jouer ensemble, se taquiner, grandir côte à côte. Notre complicité était bien connue. Les plus anciens étaient persuadés que tout cela finirait en amour, mais elle avait pris une voie l'empêchant. J'étais trop jeune alors pour me rendre compte des véritables conséquences que cela aurait. Si elle était devenue guerrière, qui sait comment nous serions maintenant ? Mais ce n'était pas le cas, et je ne souhaitais pas me torturer avec de telles pensées. Je serais toujours là pour mon amie, comme elle le serait toujours pour moi. C'était ça l'amitié. Loyauté, fidélité, sentiment réel. Je posais ma tête sur le sol, près de celle de Papillon Gelé.

« Merci d'être là, je serais perdu sans toi. » murmurai je avant d'ajouter enfin « Bonne nuit. »

Spoiler:

Invité **Invité**

[Ok on conclus moi aussi j'ai beaucoup aimer RP avec toi j'ai hâte du prochain ;D Et qui sais comment la relation Griffe et Papillon évolura :D J'ai hâte ^^
Pardon compte non vali valide j'avais pas vue que j'étais sur celui-ci OO]

Invité **Invité**

[Vu que le RP est terminé, je verrouille. Lili, tu es toute pardonnée, je sais ce que ça fait (:]

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Regarde bien où tu poses tes pattes -- Papillon Gelé

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