Tu ne cherches pas la solitude au contraire. Tu cherches quelqu'un qui pourrait te comprendre, t'accepter tel que tu ai sans te juger rien qu'à ton apparence ou aux premières impressions que tu peux donner. Certes tu préfère intimider l'ennemi plutôt que de sympathiser mais tu n'oublie pas ton côté joueur. Celui qui te fais sortir des mauvais moments, celui qui t'aide à choisir la décision à prendre. Contrairement à ce que les gens pensent de toi, tu n'es pas une chatte tyrannique, narcissique et avide de pouvoir. Mais tu es ambitieuse et orgueilleuse, voilà tout.
Tu vies avec le monde et le monde vit avec toi. Tu passes ton temps à taquiner les autres sans, vraiment, te préoccuper de ton avenir, des choses qui t'arriveront ou pas. Mais de temps en temps, oui ça arrive, tu atterris et c'est comme si l'espace d'un instant tu mûrissais. Tu devenais une guerrière responsable, consciente qui assume tous ses actes. Tu te poses les bonnes questions mais ne trouve pas toujours la réponse. Alors tu cherches encore et toujours, désespérément, jusqu'à ce que tu trouves. Mais tu ne te reconnais pas en cette personne sage et posée. Peut - être celle que tu deviendras plus tard.

C'était une belle journée. Tu étais allongée sur un rocher au soleil à te faire dorer les poils. Il t'avais manqué celui - là. Un hiver plus rude que jamais. La neige avait persévéré jusqu'à printemps et il y avait eu bien des malades. Le soleil. Le seul être qui nous réchauffe lorsqu'il fait froid ou, lorsque tout va mal.
Le soleil tintait ta fourrure d'un beige orangé délicat, soyeux, délicieux. Tes yeux devenaient comme des perles précieuses et scintillantes. Oh oui tu étais comme une étoile de jour. Personne pour t'égaler ou briller plus que toi. Ton ambition reprenais de plus et c'était toi la plus forte, ils paieraient tous à ta place et tu les mettrais à genoux. Non .. Stop. Reprends toi et arrêtes ces pensées stupides. Tu n'est pas comme cela.
Pour te changer les idées, tu décidais de partir en escapade te détendre un peu. Tu avançais sans vraiment savoir vers où tu allais. Tu laissais tes pattes te porter jusqu'à ce qu'elles soient fatiguées. Elles te laisseraient sûrement tomber au bout d'un moment. Tu regardais un peu partout. Les arbres caressaient le ciel de leurs douces feuilles verdoyantes. Elles dessinaient un monde différent.
Tu sentis enfin tes pattes s'engourdir, s'alourdir, peser. Alors c'était ici que tu devais t'arrêter. C'était .. La destination finale, le point d'arrêt.
Tu allais t'allonger pour te reposer, regarder le ciel, les oiseaux, la nature, le cour de la vie .. Tu étais à la Cascade aux Oiseaux .. Cet endroit tu l'adorais, l'écoulement de l'eau te berçais et c'était un des rares endroits où tu arrivais à te vider la tête.
Tu sentis alors une forte odeur .. Celle d'un chat, ennemi. Tu levais la tête et vis ce chat. Il t'avais sûrement remarqué .. Restes calme et détends toi, tu n'as qu'à l'écouter et tout régler ça ira.

-" Bonjour. Je suis au courant de toute ma faute dans cette histoire. Laisse-moi m'en aller s'il te plaît.
Tu le regardais d'un air perplexe .. Il avait l'air stressé et très mal à l'aise.
- Détends toi, je n'ai l'intention de te faire quoi que ce soit. Dis tu d'un ton posé. C'est fou ce que je peut être gentille.