Patience... Je m'aiguise les Griffes!

Mon poitrail se soulevait au rythme de ma respiration. Couché sur le flanc, étais-je. Oui, je n'étais pas éveillé. C'est une brise de vent qui m'éveilla soudainement.*Crotte de souris! J'allais avoir ce lapin!* Oui, j'étais en rogne, oui, car cette brise m'avais tiré de ce rêve si agréable. Agréable? Pourquoi? Parce que la vie n'étais pas rose. Non, la vie était dure à vivre. Non, la vie était un cauchemar ou il fallait passer à travers des murs, pour rejoindre le clan des Etoiles, où, la vie était surement plus rose et nuageuse.Moi, j'étais loin de rejoindre ce clan. Non, moi, il me reste tant de murs à franchir. Voila, c'est ce que je voulais dire.

Je me dirigeai comme une ombre vers le tas de gibier et y pris un mulot, que je mangeai vite. Puis, partis sur les territoires de mon clan. Enfin, plutôt vers les terres libres, ou je ne m'étais guère aventurer depuis des lunes. Oui, depuis des lunes. Hier, avec Epi de Blé, nous n'avions fait que le tours des frontières. Oui, là-bas, aux terres libres, il y avait pleins de choses super! Oui, dans la tanière des apprentis c'est ennuyeux. Oui, car, la plupart des apprentis sont à l'entraînement et je ne peux pas jouer avec les chatons, trop enfantins, trop fragiles pour mon poids. Oui, je risque de les blessés très gravement en très peu de temps.

Enfin arriver au terres libres, dans une plaine vaste. Je ne peux m'empêcher de tomber dans l'herbe grasse et de continuer mon agréable rêve. Personne à l'horizon. Je peux donc m'endormir dans un sommeil profond, sans me faire réveiller. Un bruit. Un bruit de pas. Une odeur de chat du clan des Océans. Voila ce qui me tirai de mon rêve et me réveillai. Je me mis à avancé à pas feutrés en direction du bruit, poils hérissés et crocs à découvert. Oui, fâché. Pourquoi? Car, ce chat m'avait tirer de mon sommeil. Heureusement, j'étais allé plus loin das mon rêve et avait tuer ma proie. Mais, ce chat m'avait empêcher de savourer le reste de mon rêve, rose et nuageux.

Enfin. La silhouette de ce chat du clan des Océans est devant moi. Je m'assis devant lui et lui jetai un regard noir, l'air de dire "Pourquoi tu m'as défié, réveiller?". J'avançai vers se chat. Puis, le reniflai, pour mieux savoir qui était-il. Apparemment, c'était un chef. Enfin, je voyais ça à sa marque. Ensuite je commençai à regardé son pelage et ces yeux. Pelage blanc, yeux en amande, bleus azur. Moi, je n'étais pas de taille à l'affrontée. Oui, car c'est une chatte. Une femelle. Mais bon, pas de mon âge. 20 lunes à tout cassé, peut-être un peu plus.

Je sautai sur le dos de la chatte et lui labourai le dos, lui mordait le dos, la queue, le haut des pattes, les oreilles, essayant de lui fendre une oreille. mais en vint, je ne faisais pas le poids face àla chatte, ni la taille, ni l'expérience, d'ailleurs. Une secousse me fit frémir. Je retombai sur le sol dans un "boum" et regardai la chatte, les yeux mi-clos. En faite, j'avais plusieurs griffures, pas très profondes ni graves, mais quand même. Je me relevai avec peine et dit à la chatte:

"- Désoler de t'avoir attaquée... c'est que, tu m'as tirer de mon rêve rose et nuageux... je suis Nuage de la Jungle, apprenti du clan des Eclairs! Et toi, qui es-tu?"

Je m'assis dans l'herbe et regarda la chatte, avec un regard de chaton en train d'écouter une histoire d'un ancien.

Qu'est quand notre vie s'accélère soudainement que l'on se rend compte que jamais plus nous ne pourrons retourner dans notre enfance, plus jamais nous ne serons comme avant, plus rien ne pourra recommencer, que plus rien ne sera retrouvé. Tout est perdu, tout s'est effacé, tout est a jamais enterré, nous avons tout oublié. Ce ne sont plus que des traces laissées par notre dur passé, ce ne sont plus que des mots envolés qui ne retrouveront plus jamais leur liberté. La vie continue, le temps n'oublie plus.

Les nuages défilaient dans le ciel. La journée commençait tellement vite. Le soleil déjà levé les avaient tous réveillé, le temps avançait. Je n'avais rien à faire de cette journée. Sans attendre, je décidai d'aller me promener puisque le gibié avait été capturé et que les proies ne pouvaient plus être comptées. Je pouvais donc m'en aller sans m'inquiéter. Je pouvais aller m'amuser comme je l'aurais dit autrefois, en tant qu'apprentie, une jeune novice quoi. C'était un bon vieux temps. Et il n'était pas encore là lui, je n'étais pas encore aveuglée par l'amour, je pouvais encore voir toute cette beauté, je pouvais encore réaliser à quelle point la forêt était illuminée. J'étais jeune, j'étas naïve, j'étais innofensive. C'était le passé, seule chose dont je n'avais rien oublié, bien que le temps nous soit compté. Je m'étais engagée dans ce tunnel si bien décoré pour ensuite aller profiter de cet air si purifié. Perdue dans mes pensées, je continuais d'avancer sans ne rien remarquer. Je pensais à l'avenir, à mon futur. Comment est-ce que tout allait se dérouler, comment est-ce que j'allais pouvoir continuer sans lui ?

J'avais butté dans quelque chose, puis soudainement reculé de plusieurs pas, ce qui m'en avait éloignée. Sans attendre, le truc se jeta sur moi. Je le repoussai sans difficulté avant de lui cracher dessus, assez surprise par l'attaque. « Désolé de t'avoir attaqué... c'est que tu m'as tiré de mon rêve rose et nuageux. Je suis Nuage de la Jungle, apprenti du Clan des Éclairs ! Et toi, qui es-tu ? » Ces paroles m'avaient frustré. Un jeune novice s'adressait d'une telle manière vis-à-vis d'un meneur de Clan. J'étais agacé par le manque de respect du jeune apprenti, du Clan des Éclairs donc. « Je suis Étoile du Présage, la nouvelle chef du Clan des Océans. Avises-toi de parler sur un autre ton à ton supérieur jeune chat sinon je risquerais d'en toucher deux mots à ton chef. » Peut-être avais-je été sévère sur ce coup-là, mais le petit l'avait bien mérité. Jamais quelqu'un ne s'était adressé d'une telle sorte à un chef de Clan et ce n'était pas aujourd'hui que ces manières allaient changer, pas à cause d'un petit apprenti en tout cas. Le respect était une chose primordiale pour les Clans, sans ça personne n'aurait le droit à l'entente et les guerres ne feraient que s'enchaîner, sans toutefois s'achever.