Elle est petite, mais une longue queue. Son pelage est d'un blanc doux, soyeux et lisse, tant dis que ses taches noirs sont moins douces. Ses yeux sont d'un bleu perçant, tel un oiseau. Elle a des mouvements gracieux et souples, qui rappelle la beauté de l'hirondelle dans son vol. Tel un rapace, elle a une rapidité impressionnante, ajouté à son agilité. Elle peut faire des bonds incroyables, à croire qu'elle aie des ailes

Pour le décrire en un mot : Timide. Si elle est en face de quelqu'un qu'elle aime, catastrophe ! Elle rougis tellement parfois, qu'on voit apparaître du rouge. Mais c'est ce qui fait son charme, car avec beaucoup de volonté, elle peut être très courageuse ! Elle a une loyauté sans faille, et un coeur d'or. Ca peut être la meilleure amie des clans. Mais sa timidité s'accompagne d'une grande maturité et d'une grande gentillesse, à croire que c'est un ange. C'est pour ça que son nom lui va si bien. Mais elle peut parfois être amusante, même si c'est très rare.

La nuit était longue ... Surtout pour la jeune femelle mettant bas. Pour le moment, rien de grave ne se passait, tout aillait bien. Mais seulement un chaton sorti vivant du ventre de la mère, les autres étaient morts ... La femelle, déçue, passa ses journées à déprimer. Elle disait toujours : C'était ma seule portée, et tout ce que j'ai eu c'est une pauvre femelle timide ! Le petit chaton devenait aussi triste que sa mère, car elle ne l'appréciait pas. Elle était toujours méchante avec elle, mais pourtant, elle l'aimait quand même, elle se disait : C'est quand même celle qui m'a mis au monde, ma mère. Son père lui, était trop occupé à chasser et patrouiller pour s'intéresser à sa fille .. La petite était juste seule, la solitude la mangeait. Mais un jour, un blaireau réussi à s'infiltrer dans le camp. Il fit plusieurs blessés. Les consignes pour les chatons étaient de rester dans la pouponnière. Quand j'ai regardé à travers l'entrée, je vis sous mes yeux le blaireau mordre ma mère au cou, jusqu'à ce que la lueur de ses yeux disparaisse. Au début, j'étais pétrifié sur place, puis j'ai crié : " MAMAAN" ! Tellement fort. Les larmes perlaient mes joues. Alors que j'allais m'élancer hors de la pouponnière pour la voir, mon père m'en empêcha. Puis quand ils ont réussi à faire fuir la bête, je m'élançai en un bond vers ma mère, les yeux mouillés. J'aurais aimé passer plus de temps avec toi, et te prouver que je ne suis pas qu'une chatonne timide, je t'honorerai.