Descriptions.

Physique.
Si on la regarde de manière grossière, Complaintes Marines est noire, marron et blanche, possède quatre pattes et a deux étranges ronds sur la figure qui sont verts. Mais laissons cette horrible description pour quelque chose de plus... Approfondi.

Oui, elle est noire, marron et blanche, mais pas que. Complaintes Marines est teintée de noir sur le dois, rayé de marron, tout cela remontant jusqu'à la tête, s'accordant parfaitement. Sa tête ainsi que son poitrail est entièrement blanc, comme la neige en plein coeur de l'hiver. Ses yeux ne sont pas ronds, ils sont comme chaque chat les a, c'est a dire ovales. Si on les regarde attentivement, ils sont d'un vert impur, constellés de petites taches marrons, ou encore jaunes. Ses pattes sont fines, son pelage mi-long et sa queue longue.

Morale

Silence, écoute les bruits des alentours. L'entends-tu, cette jeune féline? Non, et bien heureusement. Complaintes Marines est tout ce qu'il y a de plus silencieux. Elle déteste parler pour ne rien dire, c'est autant une vertu qu'un défaut. Complaintes Marines est également dotée d'un esprit très large ce qui la rend parfois lunatique autant que naïve. La curiosité est un vilain défaut dit le proverbe, et bien l'ignorance est aussi un défault selon elle. L'ignorance dans les paroles comme l'ignorance des limites du monde, Complaintes Marines est atteinte du "deuxième degré" de l'ignorance. Elle ne connait pas de limites à l'imagination et rêve d'un monde meilleur, en souriant bêtement, malgré son intelligence.

Histoire

Elle jeta un ultime regard en arrière, m'abandonnant avec ces quelques mots, reflétant son espoir comme sa tristesse. Ses derniers mots étaient un nom, un nom d'un personne que je retrouverai, non que je devrai retrouver à tout prix. Aucune autre indication. Même pas son nom, ni ma destination.

J'ai fini par trouver à qui appartenait ce nom. A qui, me direz-vous? C'est simple, ce nom appartenait à mon père. J'ai bien dis appartenait. Il est mort, juste sous mes yeux. Dans un dernier soupir dans lequel ses yeux se sont plantés dans les miens avant de disparaître sous le voile froid et indéniable de la mort.

Je suis née un sombre matin d'automne et je fus abandonnée une nuit d'hiver, dans le froid insipide que semblait vouloir me harper dans ses filets. J'ai marché. Longtemps, très longtemps. Ces mots sont faibles. La seule phrase qui me vient à l'esprit en ce moment même où je pense à mon passé est la suivante. J'ai marché trop longtemps pour une cause qui n'en valait pas la peine. Ma mère est partie sans même me dire son nom, alors que je la connaissais, tandis que mon père je ne le connaissait que de nom. Quel drôle de hasard.

Quand je suis arrivée dans ce camp, ce matin d'hiver en ayant passé la nuit à dormir, je le vis. Mais lui ne m'accorda pas une once d'attention. A ce moment j'ai compris. Ma mère ne m'aime plus et mon père ne m'a jamais aimé.

Lorsqu'on me baptisa, quand je devins enfin apprentie, sous le nom de Nuage des Mers, cela ne fit qu'empirer les choses. Je ne voulais rien apprendre, je voulais juste partir. Loin, très loin. Seulement, on en avait décodé autrement. Des tâches ingrates, encore et encore, plus tard, mon destin faisait enfin appel à moi. Mon nom de guerrière reçu, je pensais qu'il était temps de partir. Mais, non, il n'en avait pas fini avec moi. Il comptait bien me garder, et jusqu'à présent, c'est ce qu'il a toujours fait.