Nuage d'Absinthe

Paramètres physiques et psychiques

Physique

J'ai envie de dire que je suis grande. Forte. Musclée. Mais ce serait un mensonge et j'ai horreur de cela. Malgré mes six lunes et mon baptême d'apprentie qui approche, il faut se rendre à l'évidence. Je suis encore jeune. Très jeune. Plus tout à fait un chaton, mais pas une vraie chatte non plus. Enfin je le suis davantage que ceux qui traînent avec ces bipèdes, tout de même. Mais pas autant qu'une valeureuse guerrière. Je suis donc de taille moyenne. Peut être un peu plus haute que la moyenne parce que mes pattes sont grandes et agiles. Parfaites pour faire de grands sauts.

Mon pelage est roux. Mais pas un roux comme les autres. Plutôt un mélange de la teinte du sable rouge des déserts et la teinte claire du sable beige des bords de mer. Selon la luminosité et le soleil la couleur peut varier légèrement. Il est possible que mon pelage s'assombrisse un peu lorsque je grandirais. C'est ma maman qui me la dit. Mais je ne ressemblerai tout de même pas à un écureuil, heureusement pour moi.

Mais ce dont je suis la plus fière, comme elle-même l'était. C'est mes yeux. De beaux yeux, dont la teinte est si rare. Ils sont verts. Mais pas de celui qui emplit les yeux de beaucoup de chats. Non. Les miens sont verts absinthe. C'est un vert clair. Un peu entre le vert anis et le vert amande. Je trouve cette couleur magnifique. Et puis elle contraste à merveille avec mon pelage.

Il paraît donc que je suis belle, magnifique. Et je commence à le croire. Après tout, mes yeux sont si hors du commun. Ça me donne un petit charme irrésistible en fait.

Psychique

Un jour, alors que son état de santé c’était empirer, qu’elle était sur le point de rendre son dernier souffle et de partir chasser avec le clan des étoiles, ma maman m'avait dit que j'allais devenir quelqu'un de bien. Elle avait rajouté que peut importe les situations, peu importe les risques, je devrais rester fidèle à mes pensées et à ma vision de la vie. Donc pour elle, afin de rendre hommage à son souvenir, je respecterais toujours sa demande, les dernières paroles censées qu'elle ait pu m'adresser.


A part cela je suis quelqu'un de loyale envers mon clan et mes amis. Un chaton qui a su finir de grandir seule. Peu sociable en général, je ne recherche pas les bains de foules. Je préfère rester dans mon coin. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir des amis, je préfère seulement les petits comités. Je préfère ma tranquillité et le calme qui l'entoure.

Lorsque j'étais petite déjà, ma maman disait de moi que je serais sans aucun doute une apprentie remarquable pour mon mentor. J'aimais apprendre, découvrir de nouvelles choses. Les mots, je préférais les connaître avant de les prononcer. Contrairement à beaucoup de chatons. Ma mère n'a ainsi jamais eu le loisir de m'entendre appeler un papillon "pillons". Elle disait sans cesse que j'étais exceptionnelle. Je ne saurais jamais si elle le disait parce que j'étais sa progéniture ou si c'était réellement le cas.

Et surtout déjà à l'époque j'étais réfléchie. D'abord, penser à ce qu'il peut se passer avant d'agir. Ne pas foncer la truffe contre le sol sans d'abord regarder ce qui peut le jucher. Ne pas toucher quelque chose que je n'ai jamais vu. Analyser. Évaluer les risques d'abord.

Rien d'extraordinaire quand on y pense. Mais tellement rare chez un chaton de mon âge. J'aimais jouer, mais pas en faisant n'importe quoi. Pour moi toute action devait aboutir à quelque chose. On ne fait jamais rien sans arrière-pensées.

Histoire

Une belle nuit étoilée. Les douces températures à l'approche de la période estivale. Moi je n'en avais pas le souvenir, lorsque l'on naît on ne s'intéresse qu'à deux choses. La chaleur du corps venant de nous mettre au monde et le lait qui assouvit la faim qui nous ronge. Cette douce alimentation qui ne peut être ingérée que par les jeunes chatons. Et je vous avouerais qu'à cette période j'étais comme les autres. Le reste je m'en fichais. La terre pouvait bien trembler, se fissurer, s'étioler. Tant que j'avais ces deux choses, rien n'aurait pu m'en distraire.

Cette donc ma maman qui m'a ensuite raconté le moment de ma naissance. Le plus beau jour de sa vie d'après elle. Puisqu'elle avait donné la vie pour la première fois, mais pas seulement. Également parce qu'elle n'aurait jamais dû pouvoir le faire. Une grave maladie. Elle n'aurait jamais dû vivre assez longtemps pour engendrer la vie. Mais son destin en aura décidé autrement. Puis elle a fini par mourir, une fois que je n'ai plus eu besoin de son lait pour me nourrir. Comme si elle n'avait attendu que ça. Mais je ne suis pas triste non. Je suis heureuse qu'elle ait pu me mettre au monde. Je vivrai, pour elle.

Et puis j'ai de nombreux souvenirs d'elle. Des paroles qu'elle a prononcées juste pour moi. Des encouragements pour l'avenir. Et puis une fois, elle a évoqué mon père. Elle souhaitait m'informer que je ne serais pas vraiment seule. Mais jamais elle n'a prononcé son nom. Comme si ce simple mot pourrait la foudroyée. Elle préférait me donner l'espoir qu'il viendrait me voir de lui-même. Jamais il n'était venu à la pouponnière, un arrangement entre eux apparemment. Elle me disait qu'ils s'aimaient. Mais qu'en raison de sa maladie, la décision de prendre respectivement leurs distances, afin d'éviter la douleur causée par une perte, était la meilleure. Mais je ne suis pas certaine que cela ait vraiment été le cas. On n'oublie pas ainsi l'être que l'on a aimé.

C'est donc ainsi que j'ai atteint mes six lunes. Sans parents. Mais j'espère que mon père se manifestera. Un guerrier hors pair d'après ma mère. Mais très occupé. Je ne sais même pas à quoi il ressemble, jamais je n'ai réussi à lui faire cracher le morceau. Mais lui il me reconnaîtra. À mes yeux. Les mêmes que ma génitrice. Ce même regard malicieux.

Alors, j'attends. Je garde espoir.

Et surtout, jusqu’à la fin de ma vie je ferais en sorte de respecter la dernière demande de ma maman. Dans son dernier souffle, elle avait réussi à me glisser quelques mots avant de partir le sourire aux babines.

« - Ma petite, tu deviendras quelqu’un de bien. Peu importe ce qu’il t’arrive, n’oublie jamais qui tu es. Ne change pas pour les autres… »

Dans un dernier sursaut de ses muscles, la maladie l’avait emportée. Elle chasserait désormais avec le clan des étoiles. Et moi j’ai longuement ressassé ces phrases dans ma tête. Me demandant pourquoi elle pouvait me dire ça. Moi j’aurais préféré entendre le nom de mon père. Mais c’était son choix.

Je l’acceptais.

Je recherche

~ Père provenant du Clan des Marais ~ PRIORITAIRE
~ Mentor du Clan des Marais ~ PRIORITAIRE
~ Amis
~ Connaissance

Identité ~ Rang

Auxerunt haec vulgi sordidioris audaciam, quod cum ingravesceret penuria commeatuum, famis et furoris inpulsu Eubuli cuiusdam inter suos clari domum ambitiosam ignibus subditis inflammavit rectoremque ut sibi iudicio imperiali addictum calcibus incessens et pugnis conculcans seminecem laniatu miserando discerpsit. post cuius lacrimosum interitum in unius exitio quisque imaginem periculi sui considerans documento recenti similia formidabat.

Identité ~ Rang

Auxerunt haec vulgi sordidioris audaciam, quod cum ingravesceret penuria commeatuum, famis et furoris inpulsu Eubuli cuiusdam inter suos clari domum ambitiosam ignibus subditis inflammavit rectoremque ut sibi iudicio imperiali addictum calcibus incessens et pugnis conculcans seminecem laniatu miserando discerpsit. post cuius lacrimosum interitum in unius exitio quisque imaginem periculi sui considerans documento recenti similia formidabat.

Identité ~ Rang

Auxerunt haec vulgi sordidioris audaciam, quod cum ingravesceret penuria commeatuum, famis et furoris inpulsu Eubuli cuiusdam inter suos clari domum ambitiosam ignibus subditis inflammavit rectoremque ut sibi iudicio imperiali addictum calcibus incessens et pugnis conculcans seminecem laniatu miserando discerpsit. post cuius lacrimosum interitum in unius exitio quisque imaginem periculi sui considerans documento recenti similia formidabat.