Ah la la, Funeste. Tu es encore venu ici, cherchant le réconfort du silence. Qu'est-ce qui te trouble, désormais . On s'est moqué de toi ? On t'a interdit de manger ? Mon très cher Funeste. Tu es vraiment le pire apprenti du monde. Qui voudrait de toi, franchement ? Si je le pouvais, je quitterais ce corps pour me réfugier dans celui d'un aventurier, histoire que ma vie soit un peu plus intéressante que ta piètre petite existence. Tu regardes vers le ciel. Nuageux. Quelques éclaircies traversent les nuages, et le soleil se fait clairement apercevoir derrière ceux-ci. Un petite brise ébouriffe ton pelage crasseux et tu ferme les yeux d'où une larme s'échappe. Tu clignes des yeux pour la faire couler et secoue la tête. Le vent t'a toujours fait pleurer. Ce qui te rend encore plus enfantin. Ridicule, absurde. Une petite flaque devant toi témoigne de la pluie qui est tombée il y'a peu, et tu te penches pour laper l'eau tiède. Ah, Nuage Funeste, ce que tu es ennuyant. Oh, regarde, un oiseau ! Eh ! Pourquoi tu t'enfuis ! Tu t’élances sous un buissons pour te protéger des dangereux serres du corbeau, qui pousse un croassement rageur avant de s'envoler. Tu vois ? Il t'a prit pour un chaton, et tu as fuis comme un chaton. Un guerrier, même un apprenti, se serait défendu. Pas toi. Tu attends de longues minutes avant de ressortir, les sens en alerte. Et si il était dans le coin, Funeste . Oh, il te goberait sans doute. Pourquoi ton visage est-il crispé, Funeste ? Je t'exaspère ? Bien sur ! Qui accepterait une conscience qui vous martyrise ?

Eh, Funeste, tu sens cette odeur ? Décidément, toi qui vient chercher ici le calme et la solitude, il faut toujours que tu tombes sur quelqu'un. La distance à laquelle elle se trouve ne te permet pas encore de déceler de quel clan il est, de plus, tu n'es pas un très bon pisteur. Tu restes donc là, au milieu d'une petite clairière, attendant la rencontre avec cet inconnu qui pourrait très bien te sauter dessus et te dévorer tout cru...

La présens e rapprochait, et toi tu tremblais de tout ton faible corps. Comme un chaton sans défense. Mais au fond, tu es un chaton sans défenses, je me trompe ? Aaaah. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je lui aurais sauter dessus ! Dommage que je n'ai pas le contrôle de ton corps. Et encore, tu es si faible que j'aurais perdu ! « Bonjour !!! » Tu inspira de toute tes forces, surpris. Tu eus l'impression que ton coeur sortait de ta poitrine et tu détala dans les fourrées. Ton coeur battait la chamade. Aaah. Funeste. Ah ah ah ah ah. Tu es si ridicule. Elle t'a simplement dit bonjour ! Elle ne t'a même pas sauter dessus comme tu t'y attendais ! Tu t'es tellement fait des films que tu as peur pour rien. Pitoyable. Tu te crispes et enfonce tes griffes dans le sol, et comme pour me prouver que j'ai tord, tu sors de ta cachette, tout penaud. Eeeeh. Qu'est ce que tu fabriques ? Ne me dit pas que tu vas aller la voir ? Elle va se moquer de toi ! Elle va se moquer de NOUS ! Crétin. Crétin. CRÉTIN ! Oh. On dirait qu'elle t'attend. Du moins, elle ne t'a pas poursuivi. Tu as vraiment eu peur pour rien, et pourtant, tu approches d'elle confiant, toutes traces de peur éliminée. Tout en avançant, tu sentis des gouttes d'eau sur ton dos qui te firent frémir. La chatte regarda le ciel, et tu n'hésita pas. Eh non mais, attend, tu vas pas... Tu bondis et poussant un rugissement et plaqua la chatte en lui tenant les épaules. Oreilles reculées en arrière, tu lui cracha à la figure. ... Wow. Je m'y attendais pas. Tu souris, moqueur. Mais pas à l'intention de la chatte, mais à moi. Tss. Moque toi, moque toi. « Stupide. » C'est ça, c'est ça ! Parle, elle va te prendre pour un fou. Ce que tu es, dans un sens. Mais quand tu m'insulte, dis le dans ta tête ! Ah non, excuse-moi, j'occupe toutes la place, uh uh. Certes j'ai eu tord cette fois, mais parions que tu vas te dégonfler ?

[ Haanw. C'nul, désolé xD ]