Il était encore tôt et quand le soleil n'était pas encore un océan mais une flaque qui berçait la forêt d'une pâle lueur rosâtre, le petit monde s'éveillé à pas de souri: Petit à petit les oiseaux prenait leurs envol et entamait leurs chansonnette au même rythme que les cigales, qui d'ailleurs n'avaient pas cessé la nuit leurs mélodie en raison d'une chaleur étouffante presque insupportable. Heureux  était le clan de l'Océan à pouvoir se rafraîchir à plonger dans la rivière froide pour pouvoir faire ressentir dans tout sont corps bouillonnant et dans sa tête alourdie la froideur que pouvait offrir le cour d'eau. Si je savais nager, je n'aurais pas hésité. Je partis de bonne heure pour ma cueillette car je ne me voyais nullement affronter le plein soleil de la journée. Sur les bords de la frontière du clan des marais, je cherchais, en désespoir -vu la sécheresse- du millefeuille, je  n'e avais trouvé qu'une pousse fraîche et il ne semblait pas y en avoir d'autre. Au milieu de toute ces odeurs de plantes je ne senti pas l'odeur du matou qui approchai et c'est quand je vis du côté opposé de la frontière de oreilles qui dépassaient d'un buisson que je m'en rendis compte. Deux petite oreilles sans doute celle de chaton, je dis : " Bonjours petit ou petite, sors de là, la discrétion n'ai pas ton fort, on voit tes oreilles . " J'étais amical et souriante, je ronronnais amusée.

" Déjà je suis pas petit, je vais bientôt passer apprenti. Ensuite de quoi tu te mêle hein ?
Je souris, ce drôle me faisais rire à essayer de faire le dur, il n'étais pourtant pas bien imposant pour son âge. Je réprimais alors un ronron amusé en espérant que ça ne le vexerais pas. Je lui souris gentiment.  Par la suite je déposais au sol mes plantes médicinales afin de mieux articuler pour au final décréter sympathiquement avec une pointe d'amusement dans la voix :" Oui "petit", par rapport à moi tu es petit, ce n'est pas une critique, c'est normal tu es plus jeune. Bon alors ensuite si tu essayais d'être plus aimable, hin ? Surtout avec les demoiselle. "
Je lui fais un clin d’œil et m'assois sur la couche d'épines de pins sèches qui jonchait le sol, ce n'étais pas vraiment confortable mais rester debout était pénible. Je prend ensuite un air sérieux lorsque mes paroles reprirent, plus grave :
" Je me mêle de la sécurité d'un enfant parce que figure toi que les escapade en douce j'ai connu aussi et que j'ai failli y passer devant un blaireau ! Et même un apprenti ou un guerrier seul n'a aucune chance devant ses bêtes la et fait moi confiance leurs griffes font des entailles si profondes que s'il t'en donne un coup dans le poitrail, la gorge, le ventre, c'est quasiment impossible à soigner, fait moi confiance j'en ai vu passer ... "
Mon regard s'assombrit et je m'empressais de chasser toute ses pensée triste de mon esprit... Je fis un sourire, peu convainquant n'empêche...