Vous croyez les roi du monde, en luttant contre la maltraitance, mais en faisant trois fois rien? Hein? Quoi? Non? Cette réponse, non? C'est faux. Vous vous prenez pour les boss de la vie. En fait, vous aggravez la situation de la maltraitance. Vous poussez certaines personnes à maltraité. Vous êtes tous pareils. Vous vous croyez les meilleurs! Ouais, mais non, vous avez tord. Mais oui, c'est facile de dire qu'on va sauver la vie des gens, alors qu'on les sauves pas! C'est facile de dire "Ah, bah oui, mais...". Puis, de "lutter" contre la maltraitance.

Il était tard, le soir. Mon petit corps était assis sur une rive, près de la Cascade aux Lucioles. Mes yeux étaient rivés sur l'eau. Malgré qu'il soit tard le soir, les cigales s'en donnaient à coeur joie. Oui, leurs petits bruits résonnaient. Mais moi, je n'en avait rien à faire. Mon pelage roux était comme une flamme, au milieu de cet espace noir. Mais... ce sont plus mes yeux qui luisaient dans le noir.

La nuit était belle. Le noir était certes complet, mais, pour moi, il était apaisant. Oui, la nuit est apaisante. Peu de chats du clan sont debout à cette heure ci. Moi, souvent, le soir, sans prévenir, j'allais me recueillir ici. La nuit porte conseil, après tout.

Des pas. Des pas, venant de derrière moi. On ne peux pas me laisser tranquille? Pensai-je. Oui, car, je n'aimais pas la présence des autres. Oui, j'étais plutôt solitaire. Alors, pourquoi venir me déranger? Oui, à quoi bon, je vais simplement rabrouer le chat venant, puis, il va repartir.

 " Ah... si seulement je n'étais pas toute seule pour m'occuper de vous tous, je pourrais faire plus attention."
C'étais sortis tout seul, voilà. Je déballais mon cœur comme ça devant tout le monde. Enfin, quand je dis tout le monde, c'est toute ma tanière. J'étais seule parmi les herbes, qui jonchaient sur le sol, c'étais un peu bordélique mais, je n'étais pas en forme. Il y a eu des jours meilleurs que celui ci, j'en suis plus que certaine. Encore une journée plutôt dure, toujours à faire la même choses, mais aujourd'hui c'étais éprouvant avec une telle chaleur.
La nuit commençait à tomber, enfin. La chaleur partait, laissant place à une douce brise fraîche  mais pas trop. Il fallait profiter de ce temps pour aller chercher des remèdes  Ainsi, allait commencer cette nuit pas comme les autres. Il fallait faire l'inventaire avant de partir.
J'avais décidé de choisir la menthe, elle n'était pas toujours utile, mais, cela pouvait être important d'en avoir en réserve  j'allais aussi en profiter pour sortir un peu de camp, et respirer l'air frais de la nuit. Mon unique oeil jaune perforait la nuit, j'avais beaucoup de mal à marcher dans un endroit peu éclairer, mais j'en avais aussi marre de devoir demander de l'aide.C'est le vrombissement de l'eau qui me sortit de ma torpeur, j'étais là devant l'eau, et j'ai failli foncer dedans. Qu'elle idiote je suis ! Je décide de longer la rive, et arrive devant un matou allongé, qui n'a pas l'air heureux de me voir... Chant Perdu... encore lui... Tout avait une explication  comme l'apparition de ce guerrier, j'ai toujours trouvé ce mâle étrange, mais bon, ce n'est pas bien grave non ? Et je ne pourrais pas ramener tant d'herbes au camp, seule. 
" Bonsoir Chant Perdu, que fait-tu ici ? "

La haine, quel étrange sentiment. Oh oui, avoir de la haine envers ceux qui nous ont maltraité est normal. Mais, aussi, avoir de la haine sur celle qui a laissé périr ma petite soeur, si fragilisée par sa maladie. Depuis, à cause d'elle, mes parents me détestent. Oui, à cause d'elle, j'ai tout perdu. A cause d'elle, mes parents m'ont presque sauté au cou. Cela aurait était pire, si j'avais choisi la voie de guérisseur. Oui, mes parents m'auraient tué, sans crainte. Un guérisseur ça ne sert à rien. Bah oui, il n'est même pas capable de soigner!

Je reconnus les pas et l'odeur: Folle Apogée, la guérisseuse borgne du Clan, aussi meurtrière de ma soeur, à mes yeux! De plus, pour moi, elle est folle! Je la décris ainsi: "Guérisseuse folle et borgne, qui a tué ma soeur, pour me faire payer ce que je lui ai fait".

" Bonsoir Chant Perdu, que fait-tu ici ? "

Je lui fis un regard haineux. Enfin, je la regarde, la haine au fond des yeux. Mes yeux d'ailleurs, brillent encore plus. Mes pupilles se réduisent à deux fentes. Non, ne saute pas sur la guérisseuse. Me dit une petite voix au fond de moi. Alors, je dis, simplement:

" Que fais-tu ici? Tu as tué ma soeur ! Tu crois que je vais t'aider ? Je réponds à ta question : j'observe le nuit. Je me détends."

Help. I don't need your help...
Chant de la folie, chant perdu. Le guerrier, celui qui a perdu sa soeur. Non ce n'est pas qu'l l'aime. Folle Apogée connaît l'histoire, un goût amer lui remonte dans la gorge. Les cris. Les larmes. La douleur. une guérisseur oublie au fur et à mesure, mais Folle Apogée se souviens. Elle se rappelle de ce jour. Funèbre, c'est l'adjectif. Un chaton est mort, trop faible, il ne pouvait pas survivre. La haine, elle brille dans le regard de ce Chant Perdu. La colère dans celui de Folle Apogée. Elle lance un soupir, elle est exténuée de ce genre de discutions à la fin héroïques. C'est barbant, à ses yeux tant de patient passe, le vie la mort. à quoi bon en vouloir ? A quoi lui en vouloir . ça ne la ramèneras pas et ne répareras pas les erreurs du passé. Le passé, tous s'ne croient maître. C'est plus que ce guerrier qui énerve l’herboriste, c'est tout le monde.
La chute. Elle éclabousse le poil des deux matous, les gouttes de pluie s'écrase sur leurs visages et de l'eau ruisselle. Les paupières de Folle Apogée imitent le battement d'ailes des papillons pour chasser les goûtes de bruine qui lui martèle le visage, et son unique oeil. L'odeur d'eau et de terre humide lui donne envie de vomir, mais elle tient le route pour parler à ce monsieur, à ce monsieur chat qui se dit en vouloir à la chatte. "Tu as Tué ma soeur " C'est tout ce que Folle Apogée à retenue de cette discutions, ce genre de répliques puériles, elle l'a entendues un centaines de fois. Et à chaque fois cette même envie de rire au nez du matou lui gonfle le pelage.

Fatal error. La femelle à envie de se montrer rebelle. Elle ne supporte plus vraiment ce guerrier qui se permet de lui parler sur ce ton, ce qu'elle aimerait lui faire remarquer. Elle cherche ses mots avec patience et passion. Quoi qu'elle dise il ignoreras alors autant sortit sont éventails de mots compliquées pour lui clouer le bec. Chant Perdu et Folle Apogée n'allaient pas s'entendre bine qu'il soit du même clan, ce qui est un peu gênant vu les circonstances actuelle. Il serait surement mieux de ne voire que des amitiés dans les clans, mais ont ne peux aimer toutes la terre et malheureusement c'est le cas de la belle Apogée. Celle au nom maudit à souffert, elle ne se plaint pas, ELLE.

<< Je n'ai pas tué ta soeur mais puisque t'es sourd je vais te le redire encore une fois. j'te demande pas ton aide, OK ? Pour la peine je vais rester ici car j'ai pas envie de t'obeir. >>

Elle se retourne, sa réaction sera pleine de colère, mais déjà dans l'unique oeil de Folle Apogée une lueur de méchanceté s’éveille. Elle frissonne, elle ne supporte le portait du matou en face d'elle, lui parler sur ce ton c'est pas meilleure option non plus.