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 J'écris pour vivre, surtout pour survivre. Survivre dans ce monde sans pitié où chaque seconde est comptée.

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J'écris pour vivre, surtout pour survivre. Survivre dans ce monde sans pitié où chaque seconde est comptée. Empty
MessageSujet: J'écris pour vivre, surtout pour survivre. Survivre dans ce monde sans pitié où chaque seconde est comptée.   J'écris pour vivre, surtout pour survivre. Survivre dans ce monde sans pitié où chaque seconde est comptée. Icon_minitimeMar 21 Mai - 19:39

Maman, dis moi pourquoi je vis ? Dis maman, pourquoi tu parles plus ? Dis moi, pourquoi tes yeux, ils bougent plus ? Pourquoi tu respires plus ? Pourquoi tu me réponds pas ? Maman, maman, réponds moi. S'il te plaît. J'ai tant besoin de toi. Tu es tout, tu es ma vie, tu es mon repère. Ne pars pas, ne me laisse pas, pas avec ce monstre que j'ai pour père. Je suis innocente maman. J'ai rien demandé, je n'ai même pas demandé de vivre. Je ne veux pas, je ne peux pas. Je t'ai perdue, tu es partie. Un coup de trop. Une larme de trop. Un cœur en miette. Une larme coule sur mes joues, puis deux, puis trois... Je n'ai plus rien. Plus rien du tout. Pourquoi tu n'es pas partie avec moi, on serait allées dans une ville, faire notre vie sans lui. Lui, ton fameux mari. Tu parles d'un homme maman. L'amour t'as rendue aveugle. Il te battait maman, tu t'en rends compte ? A chaque geste, à chaque parole tu recevais un coup. Tu n'avais le droit de rien faire, le droit de rien dire. Juste le droit de l'écouter, de supporter, d'accumuler.
_________________________
Tout est noir, tout est fragile. Ma vie est monochrome, ma vie n'a plus de couleur. Je n'ai pas d'amis, je n'ai plus de repère. Je survis dans un monde inconnu, je vis dans un corps mort. Je me laisse porter par la vie, par le vent. Rien ne me retient et pourtant je suis là, à marcher dans la neige. A voir ce paysage magnifique, à voir des enfants tourner sur eux-même. A voir des grands redevenir gosses, à voir le bonheur dans les yeux de chacun. A voir ce que je n'ai jamais eu et ce que je n'aurais jamais. Je regarde le monde devenir enfantin, je regarde les enfants devenirs grands, je regarde les grands devenir vieux. Je vois les gens vieillir. Je vois l'amour. Je vois la mort. Je vois tout mais je ne vois rien. Je te vois sans te voir. Je te connais sans te connaître.
Je t'envie sans t'envier. Je t'aime sans t'aimer. Je meurs, je pleure. Je vis, je ris. C'est la joie et le bonheur. C'est l'amour et la haine. C'est la vie et la mort. C'est un monde sans couleurs. C'est ma vie. Je suis à la recherche du bonheur. Je suis sûre de tout et sûre de rien. Je sais tout, et je ne sais rien. Je crois tout connaître, je crois avoir tout vécu. Je crois beaucoup de choses, je crois tout connaître, je crois avoir tout vécu. Je crois beaucoup de choses sans rien croire. Je suis mal, je suis bien. Je veux vivre, mais avec toi.
_________________________
Je n'ai plus rien. J'ai tout perdu depuis ce jour. Depuis que vous êtes partis, loin de moi. Je rêve. Je rêve de liberté, je rêve de m'envoler. De m'envoler loin, loin de ce monde. Je veux retrouver mon bonheur. Je veux revoir les couleurs du monde. Je veux avoir un monde fantastique, je veux vous revoir, vous avoir dans mes bras, vous embrassez. Juste vous dire à quel point je vous aime. A quel point vous comptez pour moi. Je veux redessiner un monde meilleur, un monde avec un cœur. Car le mien est en miette. J'écris pour me libérer, j'écris pour m'évader. M'évader vers un monde meilleur, un monde de bonheur, un monde en couleur. J'écris avec mon sang. J'écris avec mon cœur. J'écris pour vous retrouver. J'écris pour vous oublier. Oublier les gens, oublier mes peines, oublier mes tristesses.
_________________________
Cours, pars, envole toi. Fuis ce monde, évade toi. Fuis ta tristesse. Relève toi, continue. Tu peux y arriver. Tu peux remonter la pente. N'abandonne pas. Tu vas réussir à revoir les couleurs du bonheur. A ne plus voir le monde en noir et blanc. Tu ne vas pas si mal que ça. Tu as déjà réussi à surmonter pire. Ce n'est juste qu'une déprime. C'est juste passager. Il faut juste que tu retrouves le courage, le courage de remonter, le courage de trouver le bonheur. Ce n'est pas ton moment, ce n'est pas le moment de baisser les bras. Pas là, tu y es presque. Encore un effort, un petit. Regarde, regarde comme c'est beau. Regarde comme le paysage est magnifique. Cette mer qui s'étend à l'infini. Le ciel si bleu. Le chant mélancolique des oiseaux. Tout n'est pas terne, tout n'est pas moche. Ce monde n'est pas si horrible, il faut juste trouver l'endroit, la personne. Les personnes. Regarde cette lumière si blanche, si pure. Va vers elle, aller cours. Tu en as la force. Recherche la en toi.
_________________________
Ma chère fille, 
Je voudrais te dire à quel point je m'en veux. Mais comprends moi, j'étais beaucoup trop jeune pour te garder, alors je t'ai confiée à ce couple. Ils avaient l'air tellement heureux de t'avoir. J'espère que tu vas bien, qu'ils prennent soin de toi. Je voudrais pouvoir te voir, pouvoir rattraper le temps perdu. Mais c'est bien impossible. Tu sais, je t'ai toujours aimée. Ne l'oublie jamais. Tous les mois, je recevais une ou plusieurs photos de toi, c'était un accord avec tes parents adoptifs. J'ai tellement de remords de ne pas t'avoir gardée...
Tu étais si jolie, avec tes yeux verts pomme et tes cheveux bouclés. Tu me ressembles tellement. Tu avais un visage d'ange, le sourire toujours collé au visage. Maintenant il est temps pour moi de te laisser faire ta vie. Je vais bientôt mourir tu sais, d'ailleurs, quand tu vas lire cette lettre je serais sûrement déjà partie. Là-haut. La maladie m'a tuée, ce fichu cancer m'emporte. Je n'ai plus la force de continuer, plus la force de me battre. Il ne vaut mieux pas que je te décrive dans quel état je suis aujourd'hui, tu en serais révulsée. Je veillerais sur toi de là-bas, et je compte sur toi pour profiter de la vie qui est si courte. Trop courte.
Alors, ma belle, je veux juste te dire à quel point je t'aime. Mes larmes roulent sur mes joues, et cela tous les soirs depuis que je t'ai faite adopter. J'espère que tu seras heureuse dans ta vie, que tu trouveras l'homme parfait. Que tu feras le métier que tu veux. Je suis tellement fière de toi. Bonne chance mon amour. 
Et adieu.
_________________________
Tout lui semble triste. Le sourire a disparu de son visage, si gaie avant. Plus rien ne la fait rire. Plus rien ne l’intéresse. Tout est terne. Plus rien n'est beau. Rien lui rend son bonheur. Son cœur est en miette, elle reste muette. Toutes les journées, elle reste enfermer dans sa chambre, dans son malheur. Tout lui semble terne. Plus aucune couleur, plus aucun rire, plus aucun son. Juste des larmes qui roulent sur ses joues amaigris. Juste une âme morte. Juste un esprit qui vagabonde. Elle ne mange plus, ne sort plus. Elle n'en peut plus. Elle souffre trop. Plus aucun soleil brille sur son monde, il y a juste la pluie, de la pluie chaque jour. Ses bras sont couverts de cicatrises, ses habits couvert de sang. Mais pourtant, elle n'arrive pas à partir. Elle n'arrive pas à rejoindre le ciel, à voler parmi les oiseaux. Pour la énième fois, elle prend cette lame, qui lui a souvent toucher la peau. Dehors, l'orage éclate. Les éclairs illuminent le ciel, la pluie tombe en trombe, le vent hurle. Le sang coule, il dégouline le long du bras de la jeune fille. Trop jeune, mais déjà trop vécus. Trop jeune pour mourir. Elle s'est coupé une artère, le sang coule en flot. Ses paupières se ferme peu à peu, son âme monte dans le ciel. Elle a enfin réussi à partir. Elle venait juste d'avoir 16 ans, elle venait juste de gagner une nouvelle année.
_________________________
M comme Maltraitance.
Je suis là, plongée dans le noir, redoutant plus que tout que la porte s'ouvre. J'ai tellement peur tu sais, j'ai tellement peur de lui maman. Il rentre chaque soir ivre, il n'a plus toute sa tête je crois. Au début, ce n'était juste que des petites claques, je ne sentais presque rien. Mais, plus les soirs passaient, et plus ça devenait violent. Je me mets de ton fond de teint pour cacher les bleus et quelques égratignures. C'est papa qui m'a dit de faire ça, comme ça les gens, ils posent moins de questions d'après lui. Mais moi, ma maîtresse elle se doute de quelque chose. A vrai dire, la dernière fois, j'en ai pas mis assez du fond de teint, du coup on voyait mieux les bleus.

Maman à l'aide, il vient d'entrer, la porte s'est même cassée sous sa violence. Il est plus ivre que d'habitude. J'ai peur maman, je sanglote. J'ai me met en boule, près du mur, sous la couverture. Je me balance d'avant en arrière. Il s'approche vite, trop vite. Ma petite existence défile dans ma tête. Ses coups se font de plus en plus forts, de plus en plus vite. Il hurle, je pleur. J'hurle à la mort, je le supplie. Mais rien n'y fais. Il me porte, me jette contre le mur. J'ai mal, tellement mal maman. Je peux plus bouger, je ne contrôle plus mon corps. Il fait si noir maman, j'ai si froid. J'ai l'impression de tomber, de quitter mon corps. Mes paupières, elles sont si lourdes. J'essaie de garder les yeux ouverts, je te le jure. Mais c'est impossible, je ne contrôle plus mon corps, mon cerveau est en mode arrêt. Mon cœur ne bat plus beaucoup. Maman je crois qu'il m'a achevé.
_________________________
J'ai commencé, une fois. Un jour où tout allait mal, un jour où je ne voyais plus rien, ce jour où je n'ai vu que du noir. Une parole de trop, même pas une seule larme. Juste ce compas, et mon bras. Je l'ai fait en pensant à rien d'autre qu'au soulagement que ça procurait. Juste pour pouvoir revoir la vie en couleur, au moins un peu. Ce jour là, je n'avais rien demandé, mais les insultes ont fusées, trop rapidement. Je n'ai pas supporté, j'avais cessé d'accumuler. D'autres me diront que je ne vais pas bien, mais ça m'est égal, c'est comme une drogue, juste de sentir cette lame, cette pointe s'enfoncer plus profond, encore plus. C' est comme une drogue oui, ça t'apaise, te soulage, tu t'évades dans un autre monde. Plus heureux, plus gai. Mais j'ai jamais fini. Au début c'était au compas, rien de grave. Juste des marques, bien que parfois profondes. J'ai franchi un cap, j'ai pris cette paire de ciseau, plus coupante que ce fichu compas. Si j'aurais su, je l'aurais fait avant. Ça fait 10 fois plus de bien. Mais le lendemain, je ne fais rien d'autre que de cacher mon bras, de peur qu'on découvre ces marques, de peur qu'on me juge. Trop de questions seraient posées, du genre « Tu vas si mal ? » Et si je n'allais pas si mal que ça ? Ça changerait quoi franchement, c'est pas pour ça que vous serez plus présent, c'est pas pour ça que vous serez là pour m'empêcher de recommencer, de reposer cette lame sur mon bras. C'est pas pour ça que vous allez être plus présent pour moi. Vous en avez rien à foutre, et je le sais bien, je l'ai compris. J'me sens de trop parmi vous, pas à la hauteur, pas dans vos délires. Ça changerait quoi que je vous répondre « Oui, ça va mal. » Je continue ma route, je continue ma drogue. J'essaie de remonter la pente. Mais, même si j'ai besoin de vous, je ne vous demanderai pas d'aide, je vais me réfugier vers ce qui s'appelle la mutilation, alors au revoir.
_________________________
« Ma puce, je vais te dire tout, toute la vérité, le pourquoi du comment de mes absentes, si régulière. Il y a un an, j'ai appris que j'ai attrapé un cancer. Je n'avais pas le courage de te le dire, pas la force. Alors je me suis enfuie, en quelque sorte. Quand j'allais au plus mal, je restais à l'hôpital, en te disant que c'était pour mon travail. Je passais mes chimios, toutes les trois semaines. Je les supportais, plus ou moins bien. Pour que tu remarques rien, de ma perte de cheveux, je mettais une perruque, et je prenais des affaires larges, pour ne pas que vois que j'ai maigris. Tu ne remarquais rien, enfin je pense. Mais au jour d'aujourd'hui, la dernière chimio m'a plus qu’abattue, et je n'ai plus la force de combattre. Je crois bien qu'il ne me reste plus beaucoup de temps, quelques jours, quelques heures, quelques minutes. Mon cœur peut lâché à tout moment. Alors avant, je voudrais te dire à quel point je regrette, je regrette de ne pas te l'avoir dit plutôt, mais j'avais trop peur que tu t'effondres, je pensais avoir la force de le combattre jusqu'au bout. Mais tu vois, je n'ai pas réussi. Je ne veux pas que tu pleures, je sais ce que c'est de perdre une mère, de perdre tout ses repères. Mais soit forte, garde le sourire dans tout les cas. Et puis, je serais toujours près de toi, je serais toujours là, dans ton cœur, ne l'oublie jamais. Maintenant, il est temps pour moi de partir. Je vais rejoindre le ciel, j'y serais heureuse, sois en certaine. Garde courage, ne perd pas espoir, tu réussiras ta vie, tu trouveras l'Amour. Je...je..t'aime, Adi..Adieu. ».
_________________________
J'écris ce texte pour me faire pardonner. Pour me faire pardonner de toutes mes erreurs, de ma violence. Je suis désolée de tout ce que je fais, et désolée si tout ce que j’entreprends va de travers. Désolée de taper, désolée d'insulter, désolée de critiquer à tord et à travers. Désolée d'être soit disant égoïste, désolée. Je veux bien changer, je peux toujours essayer. Mais j'ai déjà tant eu de mal à faire cette carapace. Je reconnais mes actes, je reconnais mes erreurs. Je demande le pardon à toutes les personnes que j'ai blessé, sans le vouloir. A toutes les personnes que j'ai critiqué, sans savoir leur vie. A toutes les personnes que j'ai tapé, plus ou moins fort, pour évacuer. Je ne demande pas grand chose, mais pourtant tout. Je suis désolée de tout, désolée d'être moi, désolée d'être en vie alors que d'autre non. Je suis désolée de passer plus de temps sur l'ordinateur, qu'a aider mes parents, je suis désolée de ne pas avoir faim, alors que d'autre rêverais d'avoir mon repas. Je suis désolée d'être désolée. Je suis désolée d'être triste, de ne pas avoir le moral, et de vous faire ressentir ma colère. Je suis désolée de parler mal parfois, je suis désolée d'être toujours pressée, de ne jamais vouloir arriver en retard, parce que je n'ai pas le temps, car le temps passe trop vite. Je suis désolée de mentir de temps en temps, je suis désolée de dire trop de chose en face, qui font mal. Je suis désolée d'accumuler tout, et que parfois ça déborde. Je suis tout simplement désolée.
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C'est l'heure, il est temps pour moi de partir. Prendre cette avion, prendre mon envol. Je ne me sens plus la force de rester une minute de plus ici, avec toi. Tu m'as trop fait souffrir, tu as pris ma vie. Mon cœur est en miette, je ne pourrais plus jamais retrouver le bonheur. Les larmes coulent, chaque soir, chaque nuit. Et je n'en peux plus. Avant, tu étais tout pour moi, mon ami, mon amour, mon confident. Mais depuis quelques mois, tout à changé, et plus rien ne sera comme avant. Mon amour, tu as perdu ta mère, et tu vas me perdre. J'ai tout fait pour t'aider, j'ai tout essayé. Mais là, je n'en peux plus, je n'arrive plus à respirer, j'étouffe. Tu t'en rends compte dans quel état tu m'as mise ? Je ne ressemble plus à rien, les cheveux tout sec, tout emmêlés, mes joues creusées et amaigries. Car oui j'ai maigri, oui je ne mange plus rien. Et ça, tu ne l'as même pas remarqué. Tu me regardes chaque jour, avec cette haine dans tes yeux. Je ne peux plus supporter ce regard méprisant, ce regard haineux. Ce n'est pas moi qui l'ai tué, ta mère bordel. Alors pourquoi tant de haine ? Tu m'expliques pourquoi, dès que tu me parles, c'est pour me lancer des insultes. Pourquoi, à chaque fois que tu t'approches de moi, ce n'est pas pour me prendre dans tes bras, mais pour me taper ? Me faire pleurer ? Explique moi tout ça, car moi, je ne comprend pas, plus. J'ai tout fait pourtant, j'ai tout fait comme tu voulais, j'ai suivi tes ordres à la lettre, ne faisant aucune erreur. J'ai essayé de te remonter le moral, d’enlever cette haine. Mais je n'en peux plus, je vais crever. Et ça tu ne t'en rends même pas compte non plus. Tu ne te rends pas compte du mal que tu fais. Mais tu sais, je t'aime encore, je t'aimerais toujours. Je t'écris, là, pour te dire un dernier au revoir, un dernier adieu. Car oui, je ne reviendrais jamais. Je n'ai plus la force de continuer à vivre. Pas dans ces conditions. Ne cherche pas à me trouver, tu ne me trouveras nul par sur ce monde. Adieu mon amour, mon ami, mon confident, celui que j'ai toujours aimé, et que j'aime plus que tout. Celui qui, malgré les coups, toutes les injures, continu à faire chavirer mon cœur. Merci, merci pour ces quelques années de bonheur avec toi, merci d'avoir était là pour moi. Et désolée, désolée de ne plus pourvoir supporter, désolée de t'abandonner, mais comprends moi.
Je t'aime.

_________________________
Tu viens de dire quoi là ? Non, ne me dis pas ça. Pas elle. Je t'en pris. Tout mais elle. Elle est toute ma vie, tu comprend ? Si elle part, je n'ai plus rien. Alors ne me dis pas ça. Ne me dis pas qu'elle est partie. Ne me dis pas que je ne la révérer jamais. J'te crois pas, c'est pas possible. Elle, c'est un raillons de soleil. Toujours souriante, toujours entrain de rigoler. Ne me dis pas ça.Je t'en prie. Dis moi que ce que tu viens de dire n'était qu'une mauvaise blague. Dis moi qu'au fond, elle est sous sa couverture, bien au chaud, qu'elle rêve d'une monde tout rose. Dis moi, dis moi qu'elle respire encore, dis moi qu'elle écoute notre chanson en boucle. Dis moi, dis moi. Aller quoi. C'est impossible tu comprend ? C'est impossible qu'elle soit partie. Elle est trop jeune. Elle n'a rien vécu. Putain, elle était heureuse bordel. C'était mon repère, mon bonheur, mon amour, mon cœur. Chaque battement lui était dédié. Chaque respiration lui était dédié. Tu vois, mes larmes en ce moment, elle lui sont aussi dédiées. Tu peux pas savoir a quel point je l'aime. Je voudrais tellement échanger nos place. Je préfère mourir. Je ne peux pas. J'aurais pas la force. Je n'ai pas le courage.
_________________________
Boum.
Un corps tombe.
Boum.Boum.Boum.
Mon cœur bat la chamade.
Boum.
Une autre balle tirait.
Boum.Boum.Boum.
Je crois bien que ça va être mon tour.
Boum.
Un pas. Un centimètre. Un millimètre. Quelques secondes qui passent. La vie qui défile devant les yeux. Les larmes qui coulent sur les joues.
Boum.Bou...
Plus rien. Mon corps lâche prise. Mon cœur meurt. Une balle entre les deux yeux.
Boum.
Un autre cadavre. Ma petite sœur. On a fait quoi de mal ?
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Un pas après l'autre. Suivant le rythme du piano. Chaque note égale un pas. Elle s'évade. Ses yeux brillent de mille feus. Elle vole au dessus du monde. Si gracieuse. Si belle. Elle tourne, tourne, tourne comme une enfant. Elle vole, vole, vole comme l'oiseau. Un pas suivant l'autre. Le rythme s’accélère, les pas aussi. La respiration saccader. Le cœur battant à vive allure. Elle s'évade, loin, loin, loin du monde qui l'entour. Elle rêve, rêve, rêve d'un monde plus beau. Elle ri, ri, ri, comme si elle était heureuse. Tellement facile de mettre un masque. Tellement facile de dire « Je vais bien. ». Tellement difficile de vivre. Tellement difficile de ne pas partir dans le ciel. Tellement difficile d'être sur cette putain de terre. Elle pleure, pleure, pleure montrant sa souffrance. Son masque est enlevé. Parti, envolé.
_________________________
Clac
Un coup.
Clac.
Les larmes coulant. Le regard vide. Le corps encaissant chaque coups. Le cœur en miette.
Clac.
Une baffe, encore et encore. Toujours le même refrain. Jamais de couplet. Toujours un coup, toujours, toujours.
Boum.
Le corps tombant sur le sol.
Clac.
Un coup dans les côtes.
Un cri. Un pleur. Un corps. Deux êtres. Une âme. Un mort. Encore et toujours le même refrain. Encore et toujours le même air. Toujours les même coups. Toujours le même scénario
_________________________
Un jour, ma maman, elle m'a dit qu'il fallait qu'on parte. Loin, très loin. Je n'ai pas très bien compris, mais j'ai fait ce qu'elle m'a dit. Elle m'a aussi dit que papa allait nous rejoindre bientôt. Mais je me demande bien c'est quand ce bientôt. Alors, hier, je lui ai demandé si c'était encore dans longtemps. Elle ne m'a pas répondu. Elle est partie dans la cuisine. Je ne comprends plus, pas. A vrai dire, je n'ai jamais compris pourquoi nous n'avons pas attendu mon papa. Il me manque à moi.

Aujourd'hui, j'ai maintenant 13 ans. Quand j'ai écrit ce petit texte, je devais avoir 8 ans. Je ne comprenais pas. Mais maintenant, c'est bon, j'ai compris. J'ai compris que mon père ne reviendrais jamais. J'ai compris que ma mère et lui, c'était finit. Ce que je n'ai pas complètement compris, c'est pourquoi ma mère ne m'a rien dit. Je revois des images, ma mère accroupie, en pleure. Mon père, ivre, qui lui donner des coups. Je revois chaque scènes. En boucle. Et moi, j'étais impuissante face à ça. Trop jeune pour comprendre les dégâts, trop innocente tout simplement. Je n'étais pas encore assez mûre pour prendre ce fichu téléphone.
_________________________
« Dis moi, pourquoi tu ne te décides pas ? Pourquoi, quand t'es avec tes potes, tu me critiques sans arrêt, que les insultes fusent, que tu rigoles de tes remarques blessantes ? Et que, quand je suis seule avec toi, tu me fais rire, tu me parles comme si j'étais quelqu'un de normal à tes yeux, quelqu'un qui n'est pas parfaite, mais qui n'a pas trop de défaut. Dis moi, pourquoi tu fais ça ? Que tu changes comme ça, en un instant ? Que tu passes du gentil au méchant ? Tu es trop lunatique. Beaucoup trop. Et tu as trop de fierté. Tu ne t'assumes pas devant tes potes. Mais tes potes n'ont plus ne s'assument pas devant toi. Eux, ils me font rires quand t'es pas là. Et un de ta bande s'assume. Et c'est bien pour ça que je l'adore. Que je l'aide quand il en a besoin. Que je ne le frappe pas, ni ne l'insulte. Parce que lui, il ne me le fait pas. Pas comme toi. Tu vois, le garçon là bas. Le petit brun. Tu sais celui qui est à côté de moi en histoire, et bien, c'est lui qui s'assume. Même quand tu es juste à côté de moi, il me parle normalement. Et je rigole bien avec lui. Rien qu'en un regard, on arrive à attraper un fou rire. Tu vois, dans le fond, je suis peut être pas si mauvaise que ça. Peut être que dans le fond, ma personnalité est largement plus belle que mon physique. Tu sais, je sais très bien que je ne suis pas la plus belle. Je sais très bien que je ne suis pas une top modèle. Et que moi, je ne suis pas la mode. Mais je reste moi même. Enfin non, pas vraiment. Au collège, j'ai ma putain de carapace qui prend le dessus. Pour ne pas que je m'effondre à cause des mecs comme toi.  »
_________________________
Personne n'a une vie toute rose. Chacun endure des épreuves, difficile ou non. Certains abandonnes, d'autre essaye en vain. D'autre souffre en silence. Certain y arrive avec l'aide de quelqu'un, d'autre seul. Mais chacun souffre à sa manière. Personne ne peut vraiment la souffrance de quelqu'un. Parce que chaque souffrance est différente. Chaque souffrance n'est pas la même selon les personnes. Pas la même intensité, pas les même ressentis. Personne ne comprend, sauf la personne qui souffre.
_________________________
J'aimerais pouvoir combattre ma maladie comme j'ai combattu mon amour impossible. J'aimerais pouvoir me relever. Affronter la vie. Et profiter. Profiter de chaque instant, comme si c'était le dernier. Parce que tu vois, je vais bientôt mourir. La maladie va prendre le dessus. Et je vais sombrer dans un sommeil profond. Et tu ne reverras plus jamais mes yeux si bleus. Tu ne verras plus jamais mes sourires qui sonnaient faux, ni les vrais. Tu ne me verras plus souffrir en silence, ni pleurer. En fait, tu ne me verras plus du tout. Tu vois, tu dois être heureux. Je ne te ferrais plus chier. J'arrêterais de te courir après.
_________________________
Elle s'approche, doucement. Un pas suivant l'autre. Plus que quelques petit centimètre. La mer se déchaîne. Le tonnerre gronde. La fille pleure. La pluie tombe, en trombe. Les vagues sont de plus en plus violente. La mort de plus en plus proche. Elle enlève ses chaussures. Pour que les gens sachent. Pour que les gens comprennent que dans le fond, malgré ses sourires, la jeune fille n'était pas bien. Qu'elle avait le cœur en miette. Que plus rien ne la retenait dans ce monde. Qu'ils aient un souvenir d'elle. Elle regrette pas. Elle regrette rien. Plus rien ne l'atteint, elle a déjà touché le fond. Une dernière danse, un dernier sourire, un dernier cri. Et la voilà partie, pour l'éternité.
_________________________
Je ne veux pas tomber amoureuse de lui. Je résisterais. On joue. On se chamaille. On se lance des piques. On se tape. Il me drague, je résiste, et je continuerais. Je ne veux pas tomber amoureuse d'un mec qui joue avec les filles comme il joue aux jeux vidéos. Je ne supporterais pas d'être déçu. Je préfère que ce soit lui, pour une fois, qui souffre. Je préfère que ce soit lui qui craque. On rejoue, on se tape, on s'insulte. On se taquine, on se nargue. On s'engueule, on se fait la gueule. Tu vois mon pauvre gars, je ne suis toujours pas amoureuse de toi. Et je crois bien que tu vas craquer. La règle de ne pas tomber amoureux l'un de l'autre, il faudra bien qu'un de nous deux la déjoue, et tombe dans son propre jeu. Mais je me promet de ne pas tomber. On se parle, on se rapproche, on se chamaille. On rigole, on se fous de la gueule des gens. Tu me dévores des yeux. C'est bon, j'ai gagné. Tu es tombé sous mon charme. Tout le monde le dis. Regarde toi, dès qu'on te dit mon prénom, un sourire apparaît sur ton visage, tes yeux pétillent. Mais tu vois, je crois que je suis tombée dans mon propre jeu, moi aussi. Parce que tu vois, je pense constamment à toi. Dès que tu es avec une autre fille, une jalousie naît en moi. En fait, je crois que je suis tombée amoureuse de toi. Je n'ai pas réussi à tenir ma promesse, et je crois bien que je vais le regretter. On se fait des câlins par ci par là, on s'embrasse. On se taquine, on se nargue. On s'aime tout simplement.
_________________________
On avance, discrètement. Il ne faut pas qu'on nous voit avant l'heure, sinon, on est tous morts. Je me cache derrière un véhicule. Le combat commence. La guerre éclate.Le sang coule, les corps tombent. Uns après les autres. Tous le même objectif, remporter ce combat. Les balles fusent, le chaos règne. Presque plus personne n'est sur pied.
_________________________
J'aimerais danser, j'aimerais vivre, j'aimerais exister. Je vois le monde d'en haut, du ciel. Je vois tous ces gens tristes, heureux, festifs ou bien innocent. Tous ces petits êtres qui se font la guerre sans raison valable. Qui n'obéissent qu'aux ordres donnés. C'est bien triste. Je ne vois que peu de personnes qui profite de leur vie. Qui vit comme eux le veulent et non comme on leur dit de faire. Vous savez, ces personnes qui vivent aux jour le jour, en se relevant à chaque épreuve. Remontant chaque pente. Des gens qui sont invincible. Mais qui ne veulent pas prendre le pouvoir, car ça leur montrer aux cerveaux. Des gens qui pourrais changer le monde. Qui pourrais révolutionner la Terre entière. Des gens extraordinaire, mais très rare. Vous savez, moi, je n'ai pas beaucoup vécu sur cette Terre. Pour tout vous dire, je n'y ai vécu que 10 petites années. C'est très peu. Mais déjà bien assez pour comprendre les injustices. Vous savez, on vous parle souvent de toutes sortes de choses, surtout des personnes connues. Mais, on ne vous parlera jamais de tout ces petits enfants en Afrique qui meurt de soif, de faim. Ils ont bien besoins d'aide ceux là. Pourtant, personnes n'en parle. Moi, si j'aurais pus continuer à vivre, j'aurais fait un métier qui gagne, et je leur aurais donner de l'argent. J'ai toujours rêver de faire ça.
_________________________
J'aimerai être encore une enfant. Inconsciente, innocente, heureuse. Être heureuse avec très peu de choses, et malheureuse à cause de tout. Je voudrai encore croire que tout est beau, que tout fini bien. Être dans un compte de fée, où la princesse vis pour l'éternité, trouve son beau prince charmant, et a beaucoup d'enfant. J'aimerai sourire à tout et à rien, sourire même quand ce n'est pas le moment. Éclater de rire pour un truc futile. Croire que tout est possible, et que le mal n'arrive qu'à ceux que je n'aime pas. J'aimerai être heureuse en n'ayant qu'un petit cahier et des crayons. Qu'un caillou à lancer. Qu'une corde à sauter. J'aimerai être heureuse en ayant presque rien. Juste l'amour d'une mère, et d'un père. Je voudrai être encore capable de faire mon sourire d'ange pour avoir ce que je veux. Je voudrai être encore capable de sourire. D'être heureuse. Je voudrai ne pas avoir compris le monde trop vite. Dans le fond, je voudrai juste être une enfant, qui ne comprend rien au monde, mais qui ne cherche pas à savoir pourquoi des gens s'entre-tues. Être une enfant inconsciente de tout malheur et innocente de toute bêtise.
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Je suis le maître du jeu. Je contrôle tout, je vois tout, j'entends tout. Aucun secret. On respect mes règles à la lettre. Sinon, échec et mat. Personne ne me contredis, personne ne sais qui je suis. Je suis fait de tout et de rien. Je suis vous, je suis elle, je suis moi. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je suis la sentence, je suis la cadence, je suis la mort. Je suis tout et rien. Le temps passe, des gens meurent. Le temps passe, le jeu se corse. Tout devient plus difficile. Mais n'abandonner pas. Chercher, chercher sans relâche. Trouver la réponse, trouver la clé. Elle est juste sous vos yeux. Le silence, une note. Do, sol, mi, fa. Oh non, pas celle là. Aller, au revoir, toi, tu ne mérites pas d'être là. Tu es trop parfaite, tu es trop toi. Je contrôle le temps, je contrôle la vie. Chaque minute peut vous êtres fatale. Mais cherchez cherchez la clé.
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Elle est belle, Sarah.
Elle est heureuse, Sarah.
Elle est gracieuse, Sarah.
Sarah, elle aime la vie.
Sarah, elle vit pour nous.
Sarah, elle souris face aux blessures.
Elle se veut rassurante, Sarah.
Elle se veut plaisante, Sarah.
Elle est toute contente, Sarah.
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Plus tard, je voudrais aller dans les étoiles. Je voudrais voir le monde de là haut. Les étoiles, elles brillent. Les étoiles, elles illuminent. Hier, en regardant les étoiles avec mon papa, je lui ai demandé pourquoi il y en avait tant. Il m'a juste dit que c'était des personnes qui voulaient voir le monde de là haut, mais que moi, je suis encore trop jeune pour y aller. Alors moi, plus tard, je veux rejoindre tous ces gens. Et je verrais comment le monde est tout petit. Les étoiles, c'est comme des soleil, ça brille, tellement, qu'on les voit à des milliers de kilomètre. Les étoiles, c'est l'espoir de voir un monde nouveau. J'ai une étoile qui porte mon nom, elle brille si fort, qu'on croit qu'elle est toute prêt.
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Danse, vole, puis vit. Tombe, pleure, puis meurt. C'est un peu ça, le cycle de la vie. Au début, tout te paraît merveilleux, tu crois que tout finit bien, comme dans les contes de fées. Alors, tu souris, tu vis ta vie au jour le jour, en te relevant à chaque petite chute. Tu ris lorsqu'il faut pas, mais ça t'es bien égale, tant que tu es heureuse. Puis après, tu prend conscience que la vie n'est pas toute rose, qu'il y a de gros trous. Alors t'essaies tant bien que mal de les éviter, puis là, tu croise un regard, un sourire, et tu tombes. L'amour, c'est bien beau, encore faut il qu'il soit réciproque. Dommage pour toi, ce n'est pas le bon, lui, c'est qu'un gros salaud qui joue avec les sentiments des gens. Alors tu pleures, toutes les nuits, pendant des mois. Tu as des envies suicidaire, tu ne manges presque plus rien. Puis tu trouves une sortie à ton impasses, alors tu y vas. Tu cours même. Là, c'est le bon. Il a l'air sérieux, posé. Tu lui parles, vous devenez amis, puis meilleurs amis, et enfin, vous finissez dans les bras l'un de l'autre. L'absence de cette être te pèse lourd, il te manque, à chaque instant où tu n'es pas avec lui. Toutes tes pensées lui sont dédiés, tout tes rêves aussi.
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Derrière mon masque se cache une jeune fille en détresse. Je cherche du réconfort. Je cherche la sécurité. Un peu d'aide aussi, sûrement. Mon sourire sonne faux, mon rire aussi. Tout ce que je montre n'est qu'un tissus de mensonge, pour vous dire que je vais bien, alors que c'est tout l'inverse. Je ne veux pas vous inquiéter, vous avez déjà tant fait pour moi. Mais voyez-vous, je crois que je n'ai plus la force de vivre ainsi. Je plonge un peu plus dans le gouffre chaque jour. Dans ce trou noir, sans aucun passage secret. Je plonge dans le néant.
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Je suis fatiguée. Fatiguée de vivre. Je ne peux plus errer de rue en rue. Marcher vers l'inconnu. Je n'en ai plus la force. Et ce monde me fait peur. Tous ces gens qui se font la guerre pour des choses futiles. Qui n'écoute que les ordres donnés. Ils se battent contre un pays qui pourrais devenir un ami. Dans le fond, tous ces gens sont justes des marionnettes. Nous sommes tous des marionnettes sous le contrôle de l’État. On exécute les ordres sans broncher, sans se rebeller. Et pourtant, nous sommes si peu important. Qu'on crève, eux ils en ont rien à faire. Des autres naissent, et ils sont déjà sous leur emprise, alors un de plus ou de moins, ça ne change pas grand chose. Nous sommes tous pareils, dans la même galère. On ne voit rien arriver, mais pourtant, le chaos est proche. Des gens meurent. Des gens naissent. Je plains les génération à venir. Plus de boulot, plus d'argent, mais où va le monde. Les riches n'aident pas, les pauvres vivent avec le peu qu'ils ont. Les riches se croient supérieur, alors qu'au fond, les pauvres ont plus d'expérience sur la vie. Ils connaissent la misère, ils connaissent la famine. Ils savent ce que c'est, de ne plus avoir d'argent à la fin des mois, de ne plus avoir quoi manger, quoi s'habiller. Mais ils ont survécus à chacune de ces épreuves, et c'est bien eux les plus forts d'entre nous. Ils sont heureux avec rien, et malheureux avec tout.
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Écoute, écoute. Les notes fusent, les pas se font plus rapide. Do, sol, fa, si. Aller danse, danse. Tourne. Saute. Ré, do, mi, ré. Une mélodie paisible. Un son si merveilleux. Sol, fa, la, si. Et tourne, tourne. Élance toi, ri, vit. Do, do, do. Tombe. Relève toi, continue. Sol, fa, mi, ré. Encore plus rapide, encore plus entraînant. Si, sol, fa, mi. Danse, un pas après l'autre, tourne, saute, vole. Fa, mi, sol, si. Et une voix qui accompagne. Continue à danser, encore plus rapide, encore, aller.
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C'est bon, s'en est assez. Vas y, tues moi, achève moi. Fait le putain. Tu vois pas que j'en ai marre de vivre ? Marre de cette putain de vie ? Et d'être sur cette chienne de Terre ? Tu le vois pas ? Tu comprend pas, je suis à bout. J'en peux plus, j'en ai marre. Chaque jour, c'est dur, de plus en plus dur. Je me fais rabaisser, injurier, critiquer à longueur de journée. Personne ne m'aime, et je n'aime personne, enfin si. Toi. Tu vois, tu es celui pour qui je n'avais aucune importance. Mais putain qu'est-ce que je t'aimais. Tu vois, en fait, si je mets fin à mes jours, c'est aussi de ta faute. Tu ne m'as jamais regardé, jamais parlé. Aucun sourire tu m'envoyais. Et moi, moi, j'avais un manque de toi, de ton sourire. J'avais juste un manque d'amour. Je peux te paraître heureuse, mais c'est tellement facile de faire semblant, de rire aux éclats, mais il sonne faux ce rire tu vois. Aller, tues moi. J'en peux plus. Puis, tu m'as déjà anéantie, alors finis. Finis ton travail. Je n'ai rien à perdre, la vie, j'en ai rien à faire. Le bonheur, j'le trouverais jamais. Alors, à quoi bon, rester là. A te parler alors que tu ne m'écoutes pas. Tu vois, moi, l'ignorance, j'en ai plus que marre. Je suis celle que tout le monde déteste alors que je n'ai rien fait. Donne moi une raison. Une seule de rester là. A vivre cette vie qui n'en vaut pas la peine. A continuer de souffrir un peu plus chaque jour. Dis moi une, et peut être que je resterais, mais dans un autre cas je peux te dire adieux. Les adieux, ça doit être triste, mais tu vois, moi je suis heureuse. Pour la première fois.
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Il y a des moments, j'ai juste envie d'arrêter. D'arrêter d'accumuler, de pleurer. Il y a des moments, j'ai juste envie d'en finir. D'évacuer tout par tous les moyens possibles. Blesser les gens comme ils m'ont blessé, les anéantir autant qu'ils m'ont anéanti. Il y a des moments, j'en peux plus. Je peux plus rien supporter. Alors je cris, je tape, j'insulte, je critique. Et puis je regrette. Il y a des moments où je n'ai plus la force de continuer, d'avancer. J'ai juste envie de m'arrêter, et de ne plus jamais marcher. Être assise, à regarder le paysage, puis sauter. Sauter dans le vide, dans le sommeil le plus profond, et ne jamais me réveiller. Oublier tout ce qui m'a été dit, tout ce que j'ai fait et dit. Oublier tout souvenir, tout rêve, et ne vivre que l'instant présent. Essayer de sourire au monde, avoir une revanche sur mon malheur. Ne plus voir le monde du même œil, ni voir personne comme avant. Dire les quatre vérités aux personnes qui m'ont fait souffrir. Et respirer. Respirer la vie.
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Nous sommes tous des marionnettes dans ce monde de fous. Personne ne contrôle rien. On avance tous en ayant pour destination la mort. Il y en a qui profite de la vie, d'autre qui veulent mourir plus tôt que prévu. On obéis tous aux ordres. On subis le manque. On subis la souffrance. La vie, c'est pas un jeu. La vie, c'est une accumulation d'épreuves, plus dur les unes des autres. On réussi tous à notre manière. Nous échouons tous, d'une façon ou d'une autre. Qu'importe le destin, nous ne serons jamais libre de nos fait et gestes. Et plus le temps passe, plus notre Mère se meurt. Nous la détruisons un peu plus chaque jours, minutes et heures. On est tous meurtrier de nos vie. On a beau aimé la vie, on finira tous dans le trou. On a beau aimé la mort, l'amour, l'amitié, ou bien encore, la solitude, on a tous la même destination. Qu'importe nos geste, qu'importe nos dis. Rien n'arrêtera le temps, rien n'arrêtera la mort.
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Petite fille fragile a agis involontairement. Petite fille fragile est a un enterrement. Petite fille pleure toute ses larmes. Petite fille a mal à l'âme. Assise au près des gens, elle voit le monde avançait sans elle. Petite fille est perdu au milieu de l'océan. Petite fille n'est pas là mentalement. Voguant dans son monde, elle se perd dans la réalité. Nageant dans la souffrance, elle perd pied. Petite fille fragile a oublié de profiter de sa vie. Petite fille fragile a oublié ses amis. Ne voyant rien autour d'elle, petite fille fragile ne vis plus. N'écoutant plus rien, petite fille est perdu. Perdu dans ses sentiments, dans ses maux. Assise au près du feu, elle pense. Petite fille est pensive depuis un moment. Petite fille est fragile depuis un bout de temps. Petite fille fragile en a marre de la vie. Petite fille fragile veut parti rejoindre son ami. Ami perdu, ami jamais rendu. Amitié tordu, amitié foutu. Petite fille veut dormir pour l'éternité. Petite fille ne veut jamais se réveiller.
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J'en ai marre de ce monde. On avance vers l'inconnu, on s'insulte à en pleurer. On se critique à s'en faire mal, on souris à faire croire que c'est vrai. On vis dans un monde de mensonge. On vis dans un monde d'immature. On est tous dans la merde, et on s'enfonce tous les uns et les autres au lieu de s'aider. On s'abandonne, on hurle, on pleure. On vis à en crever. On ri à en rêver. On souris à en pleurer. On souffre à trop aimer. On avance à en perdre pied. On a peur du futur, on a peur de l'amour, de la mort. On a peur de la vie. On a peur de nous.
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Je n'en peux plus, je crois bien que j'ai déjà trop vécu. Oublier moi comme vous l'avez déjà fait tant de fois. Abandonnez moi. Riez de moi. Critiquez moi. J'ai pris l'habitude. Recevoir des insultes à longueur de journée, j'en ai pris l'habitude. Mais continuez. Ce n'est pas comme ci que j'avais envie de pleurer. Ce n'est pas comme ci j'avais envie de tout casser. De tout abandonner. Ce n'est pas comme ci j'avais fini d'espérer. Comme ci j'avais fini de rêver. Cesser de vivre. J'en ai assez de tout accumuler, de ne jamais pleurer, de ne jamais parler. Je suis ivre de souffrance. Ivre de malchance. Je n'ai pas voulu entrer dans la vie, et je cherche désespérément une sortie. J'ai honte de moi, de ce que je suis. Je ne veux plus vivre, plus rire, plus être heureuse. Juste mourir. M'échapper de la vie. Ou alors, prendre mon envol. Vivre ailleurs. Vivre de meilleure chose. Je ne regrette pas mes rencontres. Loin de là. C'est juste que je ne me sens plus à ma place dans ce monde. Je me sens de trop. Je n'arrive pas à m'y intégrer.
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J'ai mal. Mal au cœur, mal à m'en tordre de douleur. Douleur à l'intérieur. J'veux tout laisser tomber. Tout abandonner. Et me laisser aller dans un autre monde. Loin, là-haut, dans le ciel. Partir pour toujours et à jamais. Ne plus jamais revenir, ne plus jamais pleurer. J'crois bien que j'ai le mal de vivre. Je pleure, toute ma douleur. Je souffre, en silence. Je meurs, dans une dernière danse. Tout se mélange dans ma tête. J'suis perdue, j'comprends plus. Le mal me bouffe, le mal me tue. C'est bon, c'est fini, je bougerais plus. J'resterai là, à regarder le ciel noir. A ne plus espérer, à ne plus rêve, à ne pas me réveiller. Je suis plus rien. Juste un corps ici mais ailleurs. Je ne vis plus, je survis.
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J'ai peur. Non pas du noir, mais de la vie. Elle me terrifie, avec ces épreuves. Et le temps, il passe sans nous attendre, il n'a pas le temps d'attendre, pas le temps de s'arrêter. Il est fort, le temps. Il surmonte tout, il ne pleure jamais, il ne ri jamais. Le temps, il a pas d'émotion, pas de sentiment. Il avance, à une vitesse folle, mais il a pas peur. Le temps, il a pas peur de mourir. Il trace sa route sans regarde autour de lui, il avance sans regarder les conséquences. Il voit pas qu'on a besoins de plus de temps, nous. Il voit pas qu'il nous faut du temps pour tout. Pour apprendre, pour comprendre, pour aimer, pour pleurer. Lui, il n'a rien à faire, à part avancer, sans regarder derrière ni sur les côtés. Juste devant lui. La mort, elle arrive. Soit à temps, soit trop tôt, soit trop tard. Mais elle arrive quand même. Plus le temps passe,plus la mort est proche. Et quand votre temps se meurt, votre vie fini. Le temps, c'est un ennemi comme un ami. Il vous aide, il vous apporte des épreuves. Un peu comme la vie.
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Je suis là, devant vous. Et pourtant personne ne me vois. Je suis là, face au monde. Et personne ne m'aide. Je combats les épreuves seule. J'avance, seule. Je n'existe plus, je n'ai jamais existé pour vous. Je suis fille solitaire cherchant de l'aide. Je suis fille suicidaire, tentant de vaincre le monde. Seule, face au monde. Seule, face à la vie. J'ai le vertige, j'ai la phobie, je la peur. J'ai la solitude, j'ai la tristesse, j'ai mes faiblesses. Qu'importe les épreuves, je les vaincrai. Qu'importe les douleurs, je les oublierai. Je suis âme sensible. Je suis âme tranquille. Je me laisse porter par le vent. Je me laisse porter par le temps. Je suis poupée chiffonnée. Je suis poupée déchirée. Je laisse un bout de moi. Je laisse un bout de mon âme. J'avance, en silence. J'attends la sentence. Je m'attends à la souffrance. Je suis fille paumée. Je suis fille non épaulée. Je me suis perdue dans mon monde. Je me suis perdue face à la vie. A bout de force, à bout de larme. J'avance sans escorte. J'avance sans arme. Je suis âme bousillée. Je suis âme enchaînée. On m'insulte, on me laisse. On m'oblige, on me rabaisse. Je suis cloîtrée dans ce monde sans âme qui vive. Je suis cloîtrée dans ce monde, sans aucun jugement à porter. Je suis poupée usée. Je suis poupée horrifiée.
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Un peu de tout, un peu de rien qui te fait toi. Tu es la fleur qui fane et le soleil levant. Tu es l'esprit animal d'un lion capturé. Tu es la loi du plus fort dans ce monde sans gêne. Aucune cicatrice du passé mais sûrement celle du futur.
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Je ne suis qu'une âme voguant au gré des vents. Je ne suis qu'une âme volant avec le temps. J'avance sans vraiment avancer. Je suis un passant interpellé, une poupée dénudée. Je suis incompréhensible. Je suis un peu de tout à la fois. Je nage, je coule. Je suis un peu brouillon et un peu con. 
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J'ai besoin d'évacuer autrement qu'en pleurant. J'ai besoin de tout plaquer et de ne jamais recommencer comme avant. 
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J'en ai marre de voir mon monde sombrer. De me voir pleurer. Je suis anéantie et je tombe chaque jour un peu plus dans l'oubli. Je tombe dans un gouffre profond avec personne à l'horizon. Je me perds dans ma vie, je me perds dans l'oublie. Je ne suis que poupée usée, poupée froissée. J'avance dans le passé et me perds dans le futur. J'avance sans regarder, je bouge de tous les côtés. 
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Je suis le temps,
L'instant présent.
Je suis la mort,
Et tous tes tords. 

Je suis l'amour,
Qui part, qui court.
Je suis la haine,
Toutes tes peines.

Je suis l'espoir, 
Mes pleurs le soir.
Je suis la peur
Des gens qui meurent. 

Je suis la vie
Sans un répit.
Je suis la peine
Sans une rengaine.
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Elle est là. Seule. Elle avance sans rien dire, sans rien voir. Elle oublie. Elle périt. Personne ne la remarque. Rien ne la démarque.Elle avance dans le temps. Elle avance suivant le vent. Elle meurt dans sa solitude. Elle pleure de lassitude. La Terre tourne. Les jours passent. Le temps meurt. La vie s'écoule. Les larmes coulent. Le vent souffle. La fille tombe. Genoux écorchés. Cœur arraché. Vie mouvementée. Elle survis dans ce monde où personne ne la vois. Elle murmure des mots que personne n'entends. Elle veux hurler, elle veut prier, elle ne veux plus tomber. Rêve, espérer, parler. Boire, voir, croire. Vivre, rire, lire. Apprendre, prendre, comprendre.
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Elle marche, seule. Qu'importe le temps, elle avance faisant face au vent. Toujours seule, elle pleure. Elle pleure de sa solitude, elle pleure de lassitude. Qu'importe les épreuves, elle avant faisant ses preuves. Toujours forte, elle porte son cœur. Son cœur si abîmé. Son cœur qui a tant de fois chavirer. Qu'importe le chemin à emprunter, elle avance sans regarder son passé. Seule dans sa solitude, elle bouge. Seule dans sa solitude, elle cours. Elle fuis le temps, elle fuis le présent. Elle tombe. Genoux écorché. Cœur arraché. Vie mouvementée. Pleurs redoublés. Douleur propagé. Corps explosé. Elle a mal à l'âme, elle a mal au crâne. Joues trempées. Poignets écorchés. Espoir envolé. Elle est seule face au monde. Elle murmure tout haut. Elle crie tout bas. Elle court si lentement. Elle marche si rapidement. Souvenirs oubliés. Elle perd pied.
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Petite fille est seule face au monde. Petite fille fait toujours la même ronde. Elle est pourtant si jolie, avec ses jolis yeux gris. Elle est pourtant si amaigris et regarde le monde avec appétit. Petite fille a toujours une poupée. Petite fille aimerait jouer. Elle est tellement innocente. Elle est tellement croyante. Jolie enfant aimerait apprendre la vie. Jolie enfant aimerait comprendre et ne plus être abasourdie. Elle paraît tellement fragile. Elle paraît tellement subtile. Jolie enfant veut faire des études. Jolie enfant vit dans sa solitude.
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Là, là-bas. Qu'importe l'endroit, personne ne la voit. Elle marche, discrètement. Elle avance, secrètement. Elle va dans son endroit. Elle va sur ce toit. Personne ne la remarque, personne ne l'entends. Elle a beau crié. Elle a beau hurlé. Personne ne sait qu'elle est là. Alors elle se renferme. Elle parle, seule. Elle avance, seule. Elle pleure, elle rêve. Elle est perdue. Perdue ici et là. Perdue pour tout, pour toi. Elle espère, elle prend des repères. Elle dessine, elle écrit, tu l'as fascine, elle te décrit. Elle tourne, puis elle tombe. Elle rie, puis elle prie. Elle marche, elle observe ta démarche. Elle crie, tu ne l'entends pas. Elle te voit, mais pas toi. Elle abandonne. Elle finira seule. Elle restera avec son amie la solitude. Elle gardera les même habitudes. Elle pleure, puis elle meurt.
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J'ai peur tu sais. Peur de recommencer à cause de son absence. Peur de retomber dedans. Elle est partie depuis un mois déjà. Un mois que j'ai perdu mon moyen d'évacuer le plus sûr. Un mois, c'est beaucoup tu crois ? Moi je trouve. 31 jours, 744 heures, 1 440 longues minutes. Tu crois qu'elle reviendra ? Et puis, pourquoi elle est partie ? Pourquoi elle s'est enfuie ? C'est lâche de m'abandonner quand j'en ai besoin, je trouve. Je suis terrifiée à l'idée de l'avoir perdue à jamais. Terrifiée de devoir à un moment, tout recommencer. Je crois bien que je vais devoir la chercher. Faire une partie de cache-cache. J'aime pas perdre, alors je vais essayer de gagner. Mais elle m'a l'air forte à ce jeu là. Elle m'a l'air d'être bien discrète, bien cachée, bien enfouie dans un trou, dans un gouffre. Elle me paraît invincible. Dois-je m'inquiéter de savoir que l'inspiration m'a belle et bien oublié ?
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Tu vois, j'crois qu'en fait, notre amitié, elle rime à rien. Tu me critiques, tu me juges, tu me traites de mongole. Mais as-tu, au moins une seconde, réfléchis au conséquence de tes dits ? Tu me traites de grande folle quand je te montre mes cicatrices sans me demander les raisons de ces dernières. Tu craches sur la tête des gens sans les connaître. Tu les juges, les critiques, les insultes. A quoi cela te sert, dis moi ? Moi je sais pas. Après tout, tu sais quoi de leur vie ? Tu sais quoi de leur souffrance, de leur espérance ? Moche à en vomir ou à en mourir, mais on ne choisis pas son physique tu vois. Moi j'aurais préféré avoir moins de forme aux hanche. Avoir des cheveux lisse on bien bouclé, ne pas avoir de bouton.
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Je suis là, ou peut être là bas. Qu'importe l'endroit, ici ou là, personne ne voit. Qu'importe mes cris, personnes ne m'entend. J'ai beau crier, hurler, murmurer au monde que je vais mal, personne ne vient m'aider. J'ai beau pleurer, me scarifier, me torturer, ma douleur reste intact. Que faut-il que je fasse pour que tout ça cesse ? Pour qu'on me remarque, qu'on m'aide, qu'on me soutienne ? J'en peux plus de cette vie, j'ai trop de soucis. Pas assez d'envie.
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Fais ci, fais ça. Pas comme ci, pas comme ça. Un coup que tu reçois. La douleur t'as plus que ça. C'est fini, c'est bon, pleure pas. J'aime pas te voir comme ça. Il est parti là-bas. Relève toi, reste avec moi. S'il te plaît, non t'en vas pas. J'ai plus que toi, moi. Plus que toi pour rester là. Sois forte, je t'en prie. Je sais que t'en as marre de cette vie. Je sais que t'en peux plus, que tu respires plus. Les coups, tu les as accumulés. Les heures à pleurer, à crier, à hurler. S'il te plaît bats toi. Au moins pour toi. Lâche le, plaque le. Mais reste avec moi. Dans ce monde, ici, là. Je veux pas que tu t'en ailles au ciel. Je veux pas te voir pousser des ailes. Je veux pas ça, moi. Bats toi, reste ici. Ta vie n'est pas finie. Allez quoi, respire, s'il te plaît reste en vie. C'est pas lui qui va te tuer hein ? Dis moi que ce ne sont pas ces coups qui vont te tuer. Rassure moi, parle moi. Je sais bien qu'il t'a blessée. Je sais bien qu'il te ne t'a jamais aimée. Mais c'est pas une raison pour te laisser partir. N'abandonne pas. Pas là, pas maintenant. Pas ici, pas à cause de lui. Non, non, non continue de me parler. S'il te plaît, ferme pas les yeux. Reste encore un peu. Non, ne t'envole pas. S'il te plaît reste là. Il t'a tuée. Je lui en voudrai à jamais. Il t'a blessée, humiliée, jamais aimée. Et ça il va le regretter.
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Je ne suis rien. Rien qu'un être insignifiant. Rien qu'une âme voguant. Rien qu'un vulgaire tas d'os. Je suis rien mais je suis aussi tout. J'avance, je recule. Je vire, je chavire. Je nage puis je coule. Je ne suis qu'une âme un peu paumée, un esprit égaré. J'avance sans regarder, je pars sur les côtés. Je suis mystérieux. Je suis rien mais tout à la fois. Un peu de vous, un peu de toi.
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Daniela, c'est un bout de moi. Peut être pas le plus beau pour vous, mais le plus précieux pour moi. Elle est là, dans ce monde. Un monde pourris, pas trop joli. Un monde d'abruti, où tout le monde souris. Daniela, elle fait partie de moi. Elle est un peu personne mais surtout tout le monde. On la critique, on la juge mais personne ne la connaît. Daniela, c'est une personne formidable. Toujours là pour toi. Daniela, elle a un caractère de merde, mais elle l'assume. Daniela, c'est un bout de moi. C'est moi, c'est elle et puis c'est vous. Daniela, c'est pas la plus belle. Mais elle est pas moche non plus. Daniela, c'est elle. Daniela, c'est un peu comme ma moitié. On s'engueule, on rigole. On se comprends, on s'aide. Daniela, que dire de plus. Daniela, elle est lunatique. Daniela, elle est fantastique. Soit on l'aime, soit on l'aime pas. Elle a pas une vie toute rose, Daniela. On lui plante des couteaux dans le dos, souvent. Daniela, c'est une Déesse de l'écriture. Avec sa plume en or, elle fait valser les mots. Elle écrit ses maux. Daniela, elle est différente. Daniela, elle n'aime pas le monde. Daniela, elle en a parfois marre d'être dans la ronde. Bref, Daniela, c'est un bout de moi.
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Et si je vous dis que je veux tout quitter. Tout plaquer à jamais. Si je vous dis que j'en ai marre de vivre. Que j'en ai marre de courir après ce foutu bonheur. Et si je vous dis que je préfère abandonner lâchement plutôt que de continuer à vivre bêtement. Et si je vous disais que j'en peux plus. Que j'peux plus vivre dans c'te putain de monde qui m'oppresse chaque seconde. Et si je vous disais que mes larmes coulent chaque soir sur mon oreiller et que je ne fais rien pour les arrêter. Et si je vous disais que je ne suis qu'une moins que rien, qu'une petite fille paumée. Et si je vous disais que je pars à jamais, que je ne reviendrais plus jamais. Et si je vous disais que j'veux crever plutôt que de rester là à espérer vainement. A espérer vivre pleinement. A espérer rire, sourire, réellement. Je ne suis qu'une poupée paumée, qu'une poupée déchirée. On m'a découpée, tuée, arrachée, décapitée. Et j'ai voulu hurler, hurler ma douleur, ma détresse. Mais je suis rester muette. Muette face à ma vie, muette face à mes maux. Je ne suis qu'une âme usée, partie, envolée. J'me suis paumée dans ma vie comme on se perd dans un désert. J'me suis raccrochée à la vie en pensant pouvoir plaire. Et puis je suis tombée. Bien bas. Là, ici là-bas. Personne ne m'a aidée, personne ne m'a soutenue. Alors j'ai attendu. Attendu que la douleur passe, que mes maux diminues. Que tout s'efface et que tout continu. Puis je me suis rendu à l'évidence, j'ai plus rien à faire ici. Plus rien à vivre, plus rien à rêver. Alors, si je vous dis que j'veux crever, m'envoler pour l'éternité, j'le ferais.
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J'en ai marre de réfléchir à en perdre la tête. J'en ai marre de penser tout le temps aux autres avant de penser à moi. J'en ai marre de tout et de rien, mais surtout de moi. J'en peux plus, j'ai mal de cette putain de vie. J'en ai marre d'être sur cette putain de Terre. J'en ai plus que marre. Pourquoi, pourquoi. Je sais pas, je sais plus, j'ai jamais su. Je suis paumée, complètement paumée. Je ne sais plus quoi pensée, quoi dire, quoi faire. Je ne sais même pas qui je suis, ni pourquoi je suis ici. Je ne sais rien, je ne vois plus rien, j'comprends plus rien. J'veux crever, j'veux me relever. Je sais plus c'que j'veux, ni c'que je fais. Je sais plus, je sais pas. J'avance, je recule. Je nage, je coule. J'me relève, je retombe. C'est l'anarchie complet. J'suis complètement paumée. Complètement partie, complètement anéantie. Pourquoi j'arrive plus à sourire réellement ? Pourquoi je sais plus quand je fais semblant ? Pourquoi je vis ? Pourquoi je pleure ? Pourquoi tu ris ? Pourquoi tu m'cris d'ssus alors que j'ai rien fait ? Pourquoi j'suis là, à regarder le monde avancer sans moi ? Trop d'questions. Trop peu d'réponses. J'écris à en pleurer, j'écris à en rêver. Mes maux s'accumulent pendant que moi je coule. J'ai mal, pas physiquement mais mentalement. J'vais éclater. J'accumule trop, beaucoup, un peu. Je sais plus.
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Et puis t'es parti. Tu m'as laissé là, en pleur. T'es parti, sans te retourner, sans aucune pitié. Tu m'as laissé sur le bas côté. Comme si je n'étais qu'un vulgaire jouet. Et moi, j'étais trop apeurée pour t'arrêter. Alors je suis restée là, terrifiée, chamboulée, à pleurer. J'ai attendu que tu te retournes, que tu me dises que c'est une blague. Que jamais tu ne m'abandonnera, que jamais tu ne me laissera. Mais tu ne t'es jamais retourné, tu as avancé vers ce train, la tête haute. Et puis tout d'un coup, ça a fait tilt dans ma tête. J'ai compris que je ne te verrais plus. Alors j'ai crié, hurlé ton nom. Mais t'as rien fait. Alors j'ai couru, j'ai trébuché, je me suis relevée. J'me suis cassée la figure un nombre de fois. Puis j'suis arrivée à toi. Je t'ai pris dans mes bras. Et puis t'es parti, comme ça. Plus j'me rapprochais, plus tu reculé.
_________________________
Et le temps passe
Et tout s'efface.
Un peu d'amour
Puis tous on court.
_________________________
Un peu blasé
Un peu choqué
A bras volant
En s'effaçant.
_________________________
Un peu d'ami
Un tout petit
Un rien du tout
Qui fait mon tout.
_________________________
0n m'a balancé.
Achever.
On m'a battu.
Abattu.

On m'a poignardé
Crever.
On m'en a voulu.
Perdu.

On m'a tué.
Hurler.
On m'a souris.
Ahuri.

On m'a posé.
Jouet.
On m'a déchiré.
Poupée.
_________________________
Petite poupée en a marre d'être rejetée. Elle voudrait juste être écoutée. Petite poupée en a marre d'être cassée. Elle en a marre de tout recoller. Elle en a marre qu'on la balance, qu'on la déchire. Petite poupée voudrait juste être entendue. Un peu comme une girouette, petite poupée suit le vent. Elle est insultée, frappée, défigurée, petite poupée. Elle est déchirée, déboussolée, un peu paumée, petite poupée.
_________________________
Ahuri par tout ces cris.
Perdu parmi ceci.
Aveugler par la lumière.
Respirer l'air.
_________________________
Agonisant parmi les vivants.
J'suis plus qu'un tas d'os
Un p'tit être coucher sur l'dos
D'tous ces gens un peu saoulant.
_________________________
J'suis pas une bonne poète
Faut dire que j'cherche pas à l'être.
J'écris juste des mots, des lettres.
Que je chante à tue-tête.
_________________________
J'suis un âme voguant.
Un p'tit être rêvant.
J'suis une plume encrée.
Rêvant de s'envoler.
_________________________
Petite poupée enfermée
Rêve de s'envoler.
Petite poupée amochée
Veut pouvoir hurler.
_________________________
J'me suis brisée au sol
Comme un vasé éclaté.
J'ai pris mon envol
Pour l'éternité.
_________________________
J'suis une marionnette
J'avance et m'arrête.
Je suis une poupée
Chiffonnée et usée.
_________________________
Poupée a crié
Poupée a tiré
Poupée a tué
Poupée est tuée.
_________________________
J'me suis fracassée
Sur un sol usé.
J'me suis relevée
Puis j'suis retombée.
_________________________
J'suis fais de noir et blanc.
Un peu parti un peu partant.
J'suis un peu poilu
Un peu tordu.
_________________________
Un p'tit être parmi vous.
Un peu d'toi, de moi puis d'nous.
Un peu d'vous qui nous rassemble.
Lui et elle ensemble.
_________________________
Nous sommes des marionnettes.
Faite de différentes facettes.
Guidés par les fils.
Du monde qui s'enfile.
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J'avoue que j'ai pas tout lu, mais c'que j'ai lu c'est superbe quoi. **
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MessageSujet: Re: J'écris pour vivre, surtout pour survivre. Survivre dans ce monde sans pitié où chaque seconde est comptée.   J'écris pour vivre, surtout pour survivre. Survivre dans ce monde sans pitié où chaque seconde est comptée. Icon_minitime

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