Je dors... A mais c'est toi! [PV: Lumière Enchantée}

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Nous sommes de supers amis

« Comme le temps avance, comme un arbre grandi, l'amitié évolue »

feat Odyssée de l'Automne & Lumière Enchantée

La lumière qui filtrait depuis ma tanière m'avait convaincu de sortir me promener. En regardant dans mes réserves de plantes, je me rendis compte qu'il me manquait celles qui m'aidait à m'occuper de ma sœur, Petite Lumière. J'étais à cours de... Heu... Décidément, les réveils sont difficiles. J'en ai même oublié le nom de la plante dont je me sers le plus! C'est... Ce sont... Des graines de pavot non? Surement, je m'en sers pour presque tout. Donc, je sorti prendre l'air. Pas grand chose à faire dans le Camps, mis à part du bon gibier à grignoter. Je pars donc me servir, prenant aussi pour les reines et les chatons en âge de mâcher. Une fois le petit butin déposé, accompagné de sourires et remerciements, je pars enfin en direction de la Clairière du Grand Chêne.
Le vent est frais, l'air est doux, le temps est beau. Les oiseaux chantent, je voudrais chasser, mais je dois aller cueillir des plantes. Je dois d'abords entrer dans la Forêt de Lianes. Le paysage est tout de même magnifique; je ne me lasserais surement jamais d'admirer cet endroit magique. Toutes ces lianes, dans cette forêt... Quand j'étais un apprenti, j'adorais quand mon ancienne mentor m'emmenait ici. Je grimpais aux arbres et sautais de lianes en lianes pendant qu'elle tentait de me suivre, trop grande pour ce glisser dans les coins où je me trouvais. Mais désormais, je n'ai plus le temps de faire des caprices pareils: le devoir m'appelle, il faut que je trouve des graines de pavot.
Malheureusement, j'ai beau chercher, je ne trouve pas ce que je veux. Fatigué de devoir farfouiller un peu partout, je décide que c'est le moment de me reposer. Premier coup de chance de la journée: je tombe sur le lieu idéal pour faire une sieste, l'endroit où je souhaitais arriver. Un chat est aussi présent. D'instinct, je me méfie, mais pas bien longtemps. Car en effet, le chat (enfin, plutôt la chatte, c'est une Guerrière), n'est autre que Lumière Enchantée, ma meilleure amie. Elle avait déjà une place considérable dans mon cœur à mon apprentissage, mais depuis mon baptême, ce lien n'a cesser de devenir de plus en plus fort. Comme quoi, l'âge ne décide pas de tout dans une relation!
Ça fait longtemps que nous nous sommes vu pour la dernière fois. Nos obligations sont différentes, je sais qu'elle est très impliquée pour notre Clan, mais je sais aussi qu'elle est capable de faire ami-ami avec n'importe qui. Elle est vraiment parfois trop gentille... Je me souviens qu'à mon apprentissage, elle venait de temps-en-temps nous voir, moi et Danse de l'Âme. Beaucoup plus que d'autres. J'ai parfois l'impression qu'elle a loupé sa voie...
Je m'approche d'elle et la salue, même si elle me fait encore dos. Peu-être qu'elle a senti ma présence, mais ça, je n'en sais rien.

« Lumière Enchantée ! On se croise enfin ! Alors, tu vas bien? »

Maintenant, je suis sur qu'elle est au courant que je suis présent ici. Ma sieste mêlée à ma recherche de graines de pavot allait surement devenir une balade en duo avec ma meilleure amie. Au moins, je ne vais pas m'ennuyer comme ce matin !

[H-RP: Tout ce que je sais sur toi, c'est ce que j'ai compris dans ta présentation 83}

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Je dors... A mais c'est toi !

« Les amis, il n'y a rien de meilleur pour te remonter le morale. »

Lumière Enchantée s'était encore réveillé en pleine nuit après un affreux cauchemar, enfin le même cauchemar depuis la disparition de son frère. Elle en avait marre d'être si faible, si frêle alors que son frère dans ses souvenirs était fort, prétentieux, arrogant mais il était vraiment adorable quand il faisait l'effort. La guerrière se leva, sa vision devait être brouiller par ses larmes, et elle prit la direction de la clairière du Grand Chêne. Après tout, autant rester seule maintenant qu'elle l'est vraiment.

Le vent soufflait dans cette nuit de début de saison des feuilles vertes. Pourquoi je sens dans ma fourrure l'air frais du vent de la nuit ? J'ouvris les yeux pour voir l'endroit dans lequel je dormais et je fus choqué. J'étais dehors couchée au pied du Grand Chêne dans la clairière de notre territoire. Ouf. Au moins cette fois, je ne suis pas partie dans un territoire ennemis ou dans les territoires libres qui sait ce qu'il pourrait se passer. Je me leva et passa un coup de langue sur les poils de ma fourrure pour les remettre à leur place. Je fis un tour dans la clairière et repéra une petite souris. Je décida de faire d'elle mon petit-déjeuner. Une fois mon estomac rassasié je retourna dans le coin où je me suis réveillé. Je me coucha en boule pour essayer de dormir comme durant la nuit j'ai plutôt tourné dans tout les sens que dormir.
Alors que je dormais profondément la brise m'apportait une odeur connu. Odyssée de l'Automne, mon meilleur ami qui était aussi notre guérisseur. Il devait surement refaire sa réserve d'herbe. Dire que ce petit je l'ai vu grandir. Alors qu'il venait d'arriver dans ce monde j'allais être nommé guerrière. Mais j'ai toujours veillé sur lui car je retrouvais mon frère en lui. Mais en grandissant, mon affirmation s'est avéré fausse: il était bien différent. Il suivit la voie que j'ai toujours voulu suivre alors j'allais souvent le voir. Au fil du temps notre lien s'est intensifié et il est devenu mon meilleur ami. Je resta de dos à lui en l'écoutant arriver.

« Lumière Enchantée ! On se croise enfin ! Alors, tu vas bien? »

Je me retourna puis me leva pour lui faire face. Mes larmes n'étaient plus là mais un magnifique sourire les remplaçait. Je le regardais, oui il avait raison cela faisait très longtemps que je ne l'avais plus croiser. Je m'approcha de lui et passa ma queue sur son dos comme une mère qui protège son enfant. J'adorais l'embêter c'était un vrai passe-temps.

« Monsieur le guérisseur ravie de vous voir ici. Je vais bien mais toi que fais-tu là, tu as perdu ton chemin mon chaton ? »

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Sorry ^^'

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feat Odyssée de l'Automne et Lumière Enchantée

« Monsieur de Guérisseur, ravie de vous voir ici. Je vais bien, mais toi, que fais-tu là, tu as perdu ton chemin mon chaton? »

Je ronronnais tandis qu'elle me grattouillait le dos avec sa queue. Même si elle faisait ça pour m'enquiquiner, je reconnais que j'adore quand même. Des amis ainsi sont si rares...
Je lui donne une petite tape sur l'épaule et et sourit. Elle avait dit chaton? Ah ; si seulement j'en étais encore un. D'ailleurs, je ne comprends pas vraiment les petits, toujours pressés de devenir de grands guerriers, alors que nous, nous ne souhaitons que pouvoir batifoler encore longtemps sous le regard bienveillant de notre mère. Mais le temps fait son chemin, nous n'y pouvons rien.

« Hum ! » Commençais-je. « Chaton toi-même. Parce que le jour où j'en serais encore un, tu seras même pas né tellement je suis mieux que toi ! »

Je ris de mon propre humour. Je commence à lui tourner autour, attendant une réaction de sa part. Allait-elle me sauter dessus? M'ignorer d'un haussement d'épaule vaniteux ? Ou encore, euh... Je ne sais pas, moi ! Même si elle est ma meilleure amie, je ne connais pas tout les recoins de sa pensée. Cela en semblerait presque normal, après tout.
Haussant les épaules moi-même, je finis par répondre à la question qu'elle venait de me poser :

« Après tout, je n'ai pas perdu mon chemin. Au contraire, je viens mon devoir de Guérisseur. Et ça commence toujours par avoir de quoi soigner. Et j'ai besoin de choses comme... »

Je fais un signe du menton, lui montrant ce que je recherchais et dont je venais seulement de remarquer la présence.

« Des graines de pavots. Et toi, pourquoi rôdais-tu par là ? »

Fier de ma répartie, je bombe le torse, signe de puissance. Je commence à prendre des airs sur de moi en attendant sa réponse. Moi en tout cas, j'étais très heureux de la croisé aujourd'hui !
Je finis par lever la tête en l'air ; le vent faisait bouger les lianes. Il ne souffla que là-haut, nous laissant seulement le plaisir d'une légère brise sous un soleil de plus en plus chaud. Une ou deux feuilles tombaient très lentement entre nous deux, vertes presque partout sur elles. C'était très joli, celà donnait un esprit plus vivant au paysage qui nous entoure.

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Je dors... A mais c'est toi !

« Les amis, il n'y a rien de meilleur pour te remonter le morale. »

C'était mignon, il ronronnait sous l'effet de mes caresses tel un petit chaton avec sa maman. Pour essayer de s'amuser, il donna une tape dans l'épaule. On s'amusait comme des chatons que nous aimerions tous redevenir alors que les vrais chatons, eux, voudraient être de grands guerriers.

« Hum ! Chaton toi-même. Parce que le jour où j'en serais encore un, tu seras même pas né tellement je suis mieux que toi ! »

Ce qui est aussi mignon c'est que depuis qu'on se connait, on n'arrête pas de se taquiner, de se chamailler. Il rigola de son propre humour et tourna autour de moi comme un chat qui tourne autour de sa proie. Il me regarda avec ses yeux, qui sont magnifique au passage. Peut-être qu'il pense que je vais l'attaquer mais si je fais ça maintenant, il va s'en douter. Je préfère attendre le bon moment pour le surprendre. Il ne connait pas tout de moi, il ne connait pas la moindre parcelle de mon esprit, de mon cerveau. Malgré qu'on soit de bons amis, il ne connait que le présent qu'on a vécu ensemble mais pas de ce que j'ai vécu avant même sa naissance. Je le regarda avec les yeux qui brille. En repensant à ma famille qui n'est plus, les larmes me sont montées aux yeux. Il doit pouvoir remarquer mon regard qui a un air mignon envers lui. Il est mon meilleur ami mais aussi un peu mon frère.

« Après tout, je n'ai pas perdu mon chemin. Au contraire, je viens mon devoir de Guérisseur. Et ça commence toujours par avoir de quoi soigner. Et j'ai besoin de choses comme... »

Il me montra les graines de Pavots qui étaient juste à côté de lui. On dirait qu'il venait seulement de les remarquer. Et il me demanda qu'est-ce que je faisais dans le coin. Je pouvais vraiment lui répondre et peut-être lui dévoiler une partie de mon histoire qu'il ne connait pas du tout. Il faisait le fier devant moi, il bomba le torse pour faire genre de montrer sa puissance. Il devait être contente de m'avoir croiser aujourd'hui. Car c'est vrai que depuis quelques temps je ne vais plus le voir dans sa tanière. Je poussa un soupir et le regarda dans les yeux. Le vent fila dans ma fourrure angora.

" Ody' il y a des trucs sur moi que tu sais pas. Je suis venu ici en pensant que j'allais être seule pour pouvoir me vider l'esprit et reprendre le dessus sur moi. Mon père est un solitaire que je n'ai jamais connu. A l'âge de 2 lunes, ma mère a disparu en abandonnant moi et mon frère. Peu de temps après celui-ci disparu comme ma mère me laissant seule. Depuis je le supporte assez mal et je craque. J'essaie de me distraire en m'appuyant sur mes amis mais c'est difficile parfois."

A la fin de ma réplique, j'eus les larmes au yeux alors je mis mes pattes sur mes yeux pour me cacher sans chercher à imaginer sa réaction.

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« Comme le temps avance, comme un arbre grandi, le temps évolue »

feat Odyssée de l'Automne et Lumière Enchantée

Je ne savais que mon amie avait un passé plutôt compliqué et assez dur à assumer. Je comprends pourquoi maintenant, des fois, elle aime être seule :

« Ody' il y a des trucs sur moi que tu sais pas. Je suis venu ici en pensant que j'allais être seule pour pouvoir me vider l'esprit et reprendre le dessus sur moi. Mon père est un solitaire que je n'ai jamais connu. A l'âge de 2 lunes, ma mère a disparu en abandonnant moi et mon frère. Peu de temps après celui-ci disparu comme ma mère me laissant seule. Depuis je le supporte assez mal et je craque. J'essaie de me distraire en m'appuyant sur mes amis mais c'est difficile parfois. »

Je baisse la tête, laissant les informations rentrés dans mon esprit petit à petit. Un père solitaire ?! Une mère morte ?! Même son frère, apparemment, ne voulait plus d'elle. Pourtant, elle est tellement gentille ... Comment ont-ils osé ?! La pauvre ... Et le pire, c'est que la présence d'amis ne l'aide pas forcément. Si seulement j'avais su plus tôt, j'aurai peut-être pu la soutenir un peu plus. Mais non, comme un ignorant, je ne pense qu'à l'embêter -certes, c'est simplement de l'amusement pour tout les deux- alors qu'elle a, par derrière, de graves soucis perturbateurs.

Je m'approche d'elle et pose ma tête contre la sienne. Je sais qu'elle n'a pas vraiment envie de voir ne serait-ce qu'une queue de matou venir l'embêter, mais je j'aimerai lui communiquer des sentiments tel que le courage, la force, et, si je peux, lui proposer mon aide.

Nous restons comme cela un petit moment, ou je m'efforce à penser positif pour tenter de lui redonner le sourire. Quand je m'étais rapprochée d'elle, elle pleurait. Elle pleurait. Ou du moins, ça commençait. Mais je ne peux pas laisser faire ça. Si la solitude est la dernière des échappatoires, alors l'amitié ne sert plus à grand chose. Craquer devant ses amis une chose tout à fait normal ; si se sont vraiment des chats de confiance, alors on peut tout leur dire.

D'un côté, elle me fait penser à ma sœur. Non pas par la maladie qui tuera bientôt Petite Lumière ; normalement Lumière Enchantée à toute sa vie devant elle. Mais le fardeau qu'elles portent toutes deux sur leurs épaules est énorme. On a beau être costaud ou petit, nous sommes tous pareils face à nos problèmes personnels : fatigué, lassé, et tourmenté.

Me redressant, je la regarde droit dans les yeux :

« Aller ma grande ; décompresse un peu, je ne répèterai rien à personne. Hé, j'suis ton ami non ? Tu peux me faire confiance. Moi jamais je te laisserai. »

Je dors... A mais c'est toi !

Après ma révélation mon ami de toujours baissa la tête. Il devait être un peu choqué de ce qu'il apprenait sur moi. A vrai dire, je ne parlais pas beaucoup de mon passé et seuls ceux qui avait vécu en même temps que moi était au courant. Donc Odyssée ne l'était pas. Certes, j'adorais l'embêter et mon visage disait que j'étais heureuse sauf que à l'intérieur j'étais mal. Il s'approcha de moi et posa sa tête contre la mienne. Rien que ce geste m'apporta toute la chaleur que je souhaitais. Je suis sûr qu'il aimerait m'aider de tout son grand cœur sauf que tout ce qu'il peut faire c'est écouter ce que j'ai à dire. Il essayait de me redonner le sourire. Sauf qu'il remarqua que je pleurais. Il ne m'avait jamais vu pleurer le pauvre..Il me regardai droit dans les yeux et parla comme le bon vieux ody' que je connaissais. « Aller ma grande ; décompresse un peu, je ne répèterai rien à personne. Hé, j'suis ton ami non ? Tu peux me faire confiance. Moi jamais je te laisserai. » Il me fit sourire puis j'éclatai de rire. Ma grande. Depuis quand il m'appelait comme ça, j'allais devoir lui faire comprendre que j'étais plus vieille et plus sage que lui. Je passa un coup de patte sur mes yeux pour chasser les dernières larmes qu'il restait. Je le regardai. Oui. Il était mon ami. Mon meilleur ami même. Puis il avait intérêt à ne pas me laisser même en mourant. Je devais mourir avant lui c'était sûr. Je posa ma tête contre son poitrail comme pour profiter de sa gentillesse encore un peu avant de continuer à l'embêter. Si il n'avait pas été un guérisseur et qu'il était de mon âge, je crois que je serais tombé amoureuse de lui. Il est tout-à-fait le genre de chat que j'appréciais. C'est vrai, j'étais seule depuis que tout le monde m'avait abandonné alors je devrais chercher quelqu'un à qui me confier, quelqu'un qui aimer. J'ouvris la gueule pour parler mais je ne savais pas quoi dire. Aucun son ne voulait sortir. Alors je pris mon souffle et parla d'une voix hésitante. < Ody' merci. Merci de m'aider quand je vais mal et de me faire rire. Mais sache que je suis plus vieille que toi alors "Ma grande" n'est pas le terme exacte. Et tu as intérêt à pas me laisser, tu as pas le droit de déserté ton poste. > Je rigola plus fort. Maintenant qu'il savait mon passé, je pourrais m'appuyer sur lui en cas de coup dur. Merci clan des Étoiles pour m'avoir apporter un ami comme lui. Merci de me donner du courage pour l'avenir.
Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt et d'en avoir écrit plus ^^'

RP ARCHIVÉ
(POUR SUPPRESSION DU PERSONNAGE ODYSSÉE DE L'AUTOMNE (inactivité))

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