Noms ◇ Petit Faon ▬ Nuage du Faon ▬ Innocence du Faon.
Clan ◇ Océans.
Rang ◇ Simple guerrière.
Âge ◇ Vingt lunes, tout juste.
Sexe ◇ Petite femelle.
Origines ◇ Un sang pur, tout simplement.

Dire qu'elle est simple relève l'impossible, mais prétendre qu'elle est compliquée serait une parfaite hyperbole. A vrai dire, son nom est contraire à ce qu'elle est. Comme s'il fut choisi en tant que pure ironie, simple moquerie passagère.

Mais tout d'abord, je vous dirai qu’Innocence du Faon est une vipère sur pattes. Non pas qu'elle lance des pics particuli-rement blessants en guise de simple plaisir, mais elle est tellement fière de sa petite personne, féline à tendance prétentieuse, qu'elle parle bien souvent avec un ton sec et dur.
Du genre impulsive, battante, un rien l'emporte. Celui qui osera la critiquer ou la juger sera un être bien brave, car il lui faudra peu de temps afin qu'elle puisse jetter son dévolu sur le coupable, et sa rancune y prête main forte.

Digne, il n'est pas rare de la voir se pavaner avec le menton haut, et le visage teinté de mépris. Elle apprécie qu'on la respecte, sans qu'elle n'apprécie forcément les autres, et leur rende une même attitude. Non, cela en serait même le contraire. Bien qu'elle refuse être salie par des moqueries, elle est capable de juger son prochain, si elle le considère tout simplement comme un ' rival '. En effet, la demoiselle fait le tri de son entourage, suivant ses instincts et ses pressentiments.
Jalouse d'un rien, comme d'un chat qui tourne autour d'un de ses proches, elle monte facilement dans les tours, et est capable des quatre - cent coups pour exhiber son désaccord. Peut - être une pointe malsaine ? On ne saurait dire.

Ce n'est pas pour autant qu'elle est idiote. Il lui arrive sûrement de répondre aux provocations, mais toujours avec son talent inné pour la répartie, seulement, elle devine quand il s'agit d'une dispute, d'un dialogue qui se perd dans le vent. Car oui, voyez vous, elle n'est pas du genre à gaspiller sa salive dans ce qu'elle estime inutile, ou sans intérêt, étant plutôt une personne à sang froid.
Pourtant, Faon reste une véritable enfant. Joueuse, elle apprécie plus que tout au monde gambader fièrement, rire pour tout. Jamais elle n'a résisté à une bonne roulade le long d'une allée d'herbes chantantes en pente, à un champ de fleurs colorées, qui avive le paysage. Après tout, qui n'a jamais rêvé de se couvrir de pétales chatoyantes et poussières rousses ? C'est comme découvrir un monde.

Très féminine, elle ne se différencie pas vraiment des autres femelles, et rien ne lui fait plus plaisir qu'une bonne discussion où l'on s'échange des petits secrets et conseils ..
Bref, un mélange complexe de sentiments, un caractère et des goûts que l'on illustre volontiers par un feu d'artifice aux mille et une couleurs, qui fusent vers le ciel avant d'exploser, en virevoltant dans tout les sens, au gré du vent.

Je vous dirai encore que l'on ne choisit pas un nom par simple et pur hasard. Si il lui a été ordonné de porter cette dénomination, c'est juste car l'on s'est attardé sur chaque trait, chaque marque de son visage et de son corps.
Un corps ô combien gracieux et élégant. De sa finesse et sa petitesse, elle semble hélas bien frêle, comme si il était possible de la briser aussi facilement qu'une brindille. Pourtant, cette fascination, que l'on a devant cette démarche gracile est sans pareil. Cette façon de déployer ses membres, de faire rouler ses maigres muscles est d'une unique beauté.
Son poil, lui, est coloré d'un étrange camaïeu de gris et de blanc, mêlant à la perfection le grège et le roux. Assez long, comme si il essayait de grossir sa trop fine silhouette, il laisse tout de même apparaître ses formes et contours.

Son visage, adorable petit minois, laisse transparaître l'enfant qui est en elle par les traits fins de la jeunesse. Très expressif, ses humeurs et émotions se lisent comme l'on peut contempler le sable à travers l'eau limpide. Il arbore deux prunelles en amandes aux contours jais, dans lesquelles on y a ajouté une touche absinthe aux reflets ambrés. Des iris de toute beauté, vraiment magnifiques, qui nous emmènent dans un monde de rêveries et utopies. Je vous l'avouerai, c'est certainement eux qui font tout son charme, qui ravissent cette petite frimousse innocente.
Sa petite truffe rosée, toujours humide, est sûrement moins performante que ses deux oreilles triangulaires, de parfaite symétrie. Sur ses babines s'accroche un sourire presque permanent. Certains vous diront qu'il est niais, d'autres, plaisant à voir.

Sa voix ? Comment la décrire avec idylle, tant elle parle peu ? Très douce et féminine, qui rappelle, de son ton bas, qu'elle n'est qu'une personne innocente et fragile.
Quant aux autres petits détails, ses griffes lui sont peu utiles, tant elles sont rondelettes, mais ses crocs sont pointus à souhait. Ses membres longs font penser par leur souplesse et leur agilité visible qu'elle n'est faite que pour fuir. Rapide, il est vrai que la course reste son point fort.
Une véritable petite créature des bois, que l'on admire ou que l'on chasse, que l'on tente d'approcher ou que l'on traque.

« Tu seras libre, où que tu sois. Tes choix, ils seront tiens, et seulement tiens. Que le vent te porte où que tu souhaite. Tu t'approprieras tes sentiments, et tu les partageras si telle est ta décision. Tes humeurs varieront selon toi. Et tu courras, aussi vite que les flots dévalent la rivière en amont, tu galoperas longtemps, longtemps. Tu t'arrêteras quand enfin, tu auras compris, quand enfin, tu seras grande. Tu t'uniras avec Artémis, la chasseresse, quand les chiens seront loin, distancés. Tu seras toujours traquée, mais tu sauras, car tu seras libre est fière. »

C'était un beau jour. Idyllique, même. Le Soleil, lui, commençait à faire danser sa lumière dans un ciel indigo, faisant baigner la verdure luxuriante dans ses rayons d'or. Les oiseaux chantaient, perchés sur une haute branche, comme pour fêter son arrivée. Son arrivée à elle. Elle était là, roulée en boule, ses fines paupières closes, et bercée par de doux ronronnements. Au creux de son oreille, on murmurait. Quand elle ouvrit ses petits iris, et qu'elle balaya la foule de son premier regard, l'air intrigué, on célébra l'aube une nouvelle vie.

Elle avait réussi à se dresser sur ses quatre pattes. Enfin, elle pouvait gambader, sautiller partout et profiter du bonheur de découvrir d'elle – même. Mais ce qu'elle voulait le plus, c'était aller le voir. Ce petit chat, qu'elle ne pouvait que regarder, posée sur ce duvet de mousse. Deux petits êtres, qui ont vu le jour dans les mêmes secondes. Ils ne pouvaient pas être bien différents, si les étoiles ont voulu leur donner la vie à tout deux.
Et de là, fut né un lien. Un lien si fort, si puissant qu'aucun ne pouvait nier cette unisson. On pouvait les croire jumeaux, tant ils étaient proches, inséparables. L'on parlait d'eux en assemblant toujours les deux noms. Petit Soleil et Petit Faon.
Et plus les jours passaient, défilaient, plus elle se sentait complète en sa présence. Comme les pièces d'un puzzle, qui n'est rien, qui n'a pas de sens sans une pièce manquante. Et cette pièce, c'était lui.

Le temps continuait de faire son cours. Elle grandit, et changea. Changea de nom, fut transformée. Puis elle apprit à apprendre, à savoir. Ses parents, eux, continuèrent de lui donner amour et éducation, comme tous le feraient. Chaque épreuve formait son caractère, et la créait, comme un personnage, comme les pages d'un livre que l'on fait évoluer, que l'on tourne. On la découvrait chaque jours.
Puis enfin, ce grand jour. Belle, comme revêtue, elle se métamorphosa encore, bien que l'innocence se lisait éternellement dans ses prunelles. Mais elle s'appuyait toujours sur lui, comme sa seconde épaule. Rien ne s'éffila, et au contraire, sembla de devenir de plus en plus fort. Et alors, elle devint Innocence du Faon. Battante des Océans.

Prénom ◇ Margaux.
Puf ◇ Nawhell.
Comment as-tu connu le forum ? ◇ Par Soleil. ♥
Codes du règlement ◇ Validés.
Autre ? ◇ Forum très mignon. *-*